Les précurseurs de la psychologie sociale, fiche de 7 pages en psychologie
La dichotomie personne-société n'a pas de fondement dans la réalité, l'individu et le groupe sont des parties du même ensemble. La conscience de soi et la conscience des autres se construisent dans l'interaction.
[...] Lebon est inspirée par le modèle de l'évolution/dissolution (Ribot), et la théorie de la suggestion hypnotique. L'homme moderne est le résultat d'une évolution qui l'a amené à développer ses fonctions mentales supérieures (Oberlé), et concomitamment à s'élever au-dessus de la pensée de l'homme primitif qui, lui, est resté sous l'emprise de l'émotion et des réflexes inconscients. Mais dans des situations particulières (par ex. : foule), les fonctions mentales supérieures de l'homme s'estompent pour laisser réapparaître ces comportements primitifs. Ce processus est comparable à celui de l'hypnose. [...]
[...] Identification entre les plaisirs et les peines d'autrui et les notres. Constitution progressive de la conscience morale réalisant le passage de l'égoïsme à l'altruisme le bonheur des autres est notre propre bonheur) : vivre pour autrui (devise du positivisme de Comte). La doctrine utilitariste transforme la quête du plus grand plaisir en devoir. Notre intérêt doit se confondre avec l'intérêt général Le contrat social ou le fondement social de la morale Morale fondée sur la base d'un état fort Hobbes. [...]
[...] Loi de l'unité mentale des foules : le seul fait que des individus qui la composent soient transformés en foule, les dote d'une sorte d'âme collective. La foule psychologique, composée d'éléments hétérogènes est comparable à un corps vivant dont les cellules, par leur réunion, forment un être nouveau, différent de chacune des cellules qui le composent. Dès qu'un certain nombre d'êtres vivants sont réunis, qu'il s'agisse d'un troupeau d'animaux ou d'une foule d'hommes, ils se placent d'instinct sous l'autorité d'un chef (un meneur) Le début de la psychologie sociale américaine (1908) Ross. Application des lois de l'imitation aux événements de son temps. [...]
[...] Les précurseurs de la psychologie sociale - Platon : l'homme est surtout le produit d'un certain type de société. Il croyait possible dans sa République utopique de modeler la nature humaine dans n'importe quelle direction par un usage adéquat des institutions éducatives et sociales. Point de vue sociétal : ce sont les conditions sociales qui déterminent les comportements individuels. Ce point de vue dessaisit l'individu de ses capacités de sujet pour le considérer comme plus ou moins prisonnier des forces d'une société qui lui impose ses contraintes. [...]
[...] Pas de psychologie sociale, parce qu'il n'y avait pas de doctrine du Socius (Baldwin, 1895). La dichotomie personne-société n'a pas de fondement dans la réalité, l'individu et le groupe sont des parties du même ensemble. La conscience de soi et la conscience des autres se construisent dans l'interaction. Evidence d'une future science du comportement humain, qui fera la synthèse des découvertes de la psychologie, de la sociologie et de l'anthropologie (Linton). On a toujours affaire à l'individuel et au collectif solidaires, voire indiscernables (Moscovici). [...]
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