Cognitivo-comportemental, troubles névrotiques, Wolpe, John Watson, phobies, Rayner, point de vue cognitif, Cottraux, origines des phobies,
John Watson est un des premiers à proposer une compréhension de l'origine des phobies. L'expérience est réalisée avec R. Rayner au cours de laquelle il crée chez des bébés de 9 à 11 mois des réactions de peur conditionnées : à 9 mois, le bébé n'a pas peur des rats blancs. Continuité de l'expérience à 11 mois où un bruit strident est présenté en même temps que le rat blanc. Les réactions de peur se manifestent ensuite à la présentation du rat blanc, même sas le bruit. Puis généralisation de cette peur qui va se développer sur d'autres animaux ou objets de fourrures de couleur blanche.
[...] On va donc prendre en compte notamment ce système cognitif en lien avec la mémoire à long terme qui selon les cognitivistes va comprendre des représentations du stimulus, de la réponse, et des interprétations qui relient ces représentations. Autrement dit, l'individu doit se représenter les stimulus et réponses, il doit être actif dans sa thérapie en traitant les informations issues de l'environnement. C'est progressivement que les comportementalistes ont assimilé les concepts des cognitivistes. Les cognitivistes vont ensuite développer un modèle spécifique qui est le modèle du traitement de l'information. Celui-ci va permettre de comprendre un certain nombre de troubles. [...]
[...] Ces comportements vont infirmer ou confirmer ces schémas. [Autrement dit, le sujet traite le stimulus en fonction des schémas acquis et les transforme en événements et comportements qui vont confirmer ces schémas.] Ces schémas cognitifs sont selon Cottraux (1993) un ensemble de savoirs sur le monde organisé en constellations qui vont influencer la perception du monde et réguler l'action. Ils sont stables dans le temps, car ils sont acquis au cours d'expériences précoces. Ces schémas sont stockés dans la mémoire à long terme et sont couplés avec des structures neuronales, car en interaction entre apprentissage et contraintes du système nerveux central. [...]
[...] Le point de vue cognitivo-comportemental sur les troubles névrotiques I. Compréhension des phobies John Watson est un des premiers à proposer une compréhension de l'origine des phobies. L'expérience est réalisée avec R. Rayner au cours de laquelle il crée chez des bébés de 9 à 11 mois des réactions de peur conditionnées : à 9 mois, le bébé n'a pas peur des rats blancs. Continuité de l'expérience à 11 mois où un bruit strident est présenté en même temps que le rat blanc. [...]
[...] Plus le sujet va penser de cette manière et plus il aura tendance à se replier sur lui-même ce qui, pour les cognitivistes, ne fait que transformer le rejet imaginaire en une solitude réelle qui confirme le postulat de départ. La thérapie cognitivo-comportementale va consister à amener le sujet à analyser ses pensées, émotions et comportements pour en prendre conscience et pouvoir après modifier ses pensées et les postulats dysfonctionnels. = déterminer quelles pensées sont erronées + leur donner une autre interprétation. III. [...]
[...] Cette thérapie comportementale consiste à déconditionner le sujet, donc enlever l'association entre le stimulus et la réponse conditionnée qui est la peur. Le but est de dissocier les deux : le thérapeute va demander au sujet d'énumérer des situations qui lui génèrent de la peur et de les classer par ordre d'importance de 1 à 10. Ensuite, le patient va essayer d'imaginer la scène la moins forte émotionnellement en premiers lieux (donc le niveau et alterner cette visualisation avec de la relaxation. [...]
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