La douleur est à la fois une expérience universelle et personnelle : elle touche chacun de nous à tout âge mais nous en avons notre propre perception, notre propre expérience. Habituellement elle va correspondre à un signal d'alarme de l'organisme pour signifier une remise en cause de son intégrité physique. Au quotidien elle va se présenter par des fourmillements, de légers hématomes. Pourtant dans bien des situations elle est intolérable et va nécessite des soins et des traitements particuliers.
Actuellement on distingue la douleur et la nociception. La douleur est une perception complexe intégrée au niveau du cerveau qui nécessite que l'on soit conscient. Un individu qui dort ou qui a perdu conscience ne perçoit pas la douleur. Celle-ci s'accompagne souvent de réactions physiques ou psychologiques de l'ordre de la souffrance. On la compare à des sensations comme la faim ou la soif. (D'âpres l'IASP (international Association For Study of Pain) 1973 c'est : « Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en les termes d'une telle lésion. il va s'agir de la perception ou la sensation d'effets irritants, pénibles, lancinants ou insupportables venant d'une partie du corps. »
[...] Un individu qui dort ou qui a perdu conscience ne perçoit pas la douleur. Celle-ci s'accompagne souvent de réactions physiques ou psychologiques de l'ordre de la souffrance. On la compare à des sensations comme la faim ou la soif. (D'âpres l'IASP (international Association For Study of Pain) 1973 c'est : «Une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite en les termes d'une telle lésion. Il va s'agir de la perception ou la sensation d'effets irritants, pénibles, lancinants ou insupportables venant d'une partie du corps. [...]
[...] Mais la verbalisation de la douleur est plus faible chez les sujets asiatiques (due à des facteurs sociaux). A montré également que les hommes tolèrent mieux la douleur que les femmes (cependant, la demande d'antalgiques chez les sujets hospitalisés est supérieure chez les hommes). Les personnes jeunes supportent mieux la douleur que les personnes âgées (demande essentiellement chez les douloureuses chroniques âgées étant celles d'un soutien affectif et d'une écoute compréhensive réelle). Impact de la religion : on peut se demander si la religion n'aurait pas un rôle à jouer dans la perception de la douleur puisque celle-ci dans les différentes religions n'est pas perçue de la même façon : Bouddhisme : la douleur est la caractéristique fondamentale de la condition humaine la vérité de Bouddha : la douleur est une dimension indissociable de l'existence même, de la naissance jusqu'à la mort. [...]
[...] Une composante motivo-affective (ou affectivo-motivationnelle), c'est ce qui va donner l'aspect désagréable, l'émotion va donner un relief à l'événement et lui donne un sens (positif ou négatif) selon l'importance biologique et sa signification. La douleur va motiver des réactions immédiates de défenses ou de fuite qui vont se traduire par des réactions neurovégétatives, des réflexes ou certains comportements. Une composante cognitivo-évaluative : ou le terme de cognition va représenter l'ensemble des processus susceptibles d'influencer la perception et les comportements qui en découlent. [...]
[...] Le mécanisme générateur qui est à la base de la douleur est principalement un excès de nociception. Elle correspond ici à la dimension sensori- discriminative que nous avons vue plus haut (avant). Parfois la douleur vient d'un dysfonctionnement du système nerveux (donc neurogéne) (ex : névralgie du trijumeaux où la douleur est ressentie sur le trajet ou au niveau du territoire d'innervation du nerf). Nous pouvons dire que ce type de douleur est utile à l'organisme puisqu'il sert d'alarme, elle a donc une fonction de protection. [...]
[...] Psychogènes (ou psycho-pathologiques) : ce type de douleur va se développer suite à une douleur anormalement longue ou par une pathologie psychiatrique qui va être la manifestation d'une perception douloureuse (ex : dépression masqué). Le diagnostic de ce type de douleur va donc être psychiatrique. Sommes-nous tous égaux quant à la douleur ? Nous avons vu en amont que la douleur présente une part de subjectivité, on peut donc se demander quels sont les variables qui peuvent affecter cette subjectivité : STERNBACK (1957): a étudie la tolérance à la douleur. [...]
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