Cours de psychologie définissant ce que c'est l'apport du Test de Rorschach à la personnalité dans une perspective psychanalytique.
[...] Il s'agit en quelque sorte d'une psychanalyse condensée. La passation d'un tel test est, au sens plein de l'expression, une mise à l'épreuve pour le sujet, c'est-à-dire une épreuve de vérité. Le second sens établit une correspondance structurale entre la personnalité, conçue comme le système des conduites propres à un individu, et les productions de celui-ci dans une situation définie par deux variables : une surface à peu près vide (le matériel du test) que le sujet doit remplir par ses réponses, et une règle de projection «oblique» (les consignes de liberté orientée du test). [...]
[...] En réalité, la mort précoce de Rorschach, les modifications apportées au stimulus par défaut d'impression et le caractère incomplet du travail, sont des problèmes de taille pour les éventuels continuateurs. Ce ne sont là que le début des difficultés, auxquelles se heurtent tous ceux qui oeuvrent au développement de la méthode Rorschach. Il ne lui fut pas accordé de publier de résultats de ces dernières recherches, avant sa mort. Il les a emportés comme un secret dans sa tombe. E. Bohm (1985), affirme avec lui disparaissait, comme le disait Eugen Bleuler «l'espoir de la psychiatrie suisse pour toute une génération» (1985, p. 9). [...]
[...] Intérêt de Rorschach pour l'étude de la personnalité et la psychanalyse Plan : 1. Introduction : 2. Etude de la personnalité et psychanalyse: 3. Le test de Rorschach et méthodes projectives 4. Références : Intérêt de Rorschach pour l'étude de la personnalité et la psychanalyse 1. Introduction : Ayant rencontré à Zurich des représentants suisses de la psychanalyse, Eugen Bleuler, Carl Gustav Jung, Alphonse Maeder, Oskar Pfister, Ludwig Binswanger, Rorschach entreprend une série d'études dans cette perspective. Une série d'intéressantes publications psychanalytiques parues dans les années 1912 - 1914 dans le «Zentralblatt für Psychoanalyse», découla de ces études : «Zum Thema: Uhr und Zeit im Leben der Neurotiker» propos des montres et du temps dans la vie des nesvrosés) 1912, Ein Beispiel von misslungener Sublimierung und ein Fall von Namenvergessen (Un exemple de sublimation échouée et un cas d'oubli de nom) (1912), «Reflexhalluzinationen und Symbolik» (Hallucinations spéculaires et symbolique) (1912), «Zum Thema Sexualsymbolik» propos de la symbolique sexuelle) (1912), «Zur Symbolik der Schlange und der Krawatte» (Du symbolisme du serpent et de la cravate) (1912), «Analytische Bemerkungen über das Gemälde eines Schizophrenen» (Remarques analytiques sur un tableau de schizophrène) (1913), «Uber die Wahl des Freundes beim Neurotiker» (Du choix de l'ami chez le névrosé) (1913), «Analyse einer Schizophrenen Zeichnung» (Analyse d'un dessin d'un schizophrène) (1914) Etude de la personnalité et psychanalyse: Nina Rausch de traubenberg (2000) dit «Rorschach, médecin psychiatre appartenant à un milieu médical très attaché aux premiers développements de la psychanalyse en Suisse, artiste à ses heures, cherchait à comprendre les capacités créatrices de l'individu et de la manière dont elles s'inscrivaient dans la dynamique de la personnalité. [...]
[...] Frank publia un article dans le Journal of Psychology américain, intitulé «Les méthodes projectives pour l'étude de la personnalité», reproduit in B.I.Murstein, Handbook of projective techniques, p.p.1-22. Il avait inventé cette expression de«méthodes projectives» pour rendre compte de la parenté entre trois épreuves psychologiques : le test d'associations de mot de Jung (1904), le test des taches d'encre de Rorschach (1920) et le TAT (test d'histoires à inventer) de Murray (1935) (Anzieu.D p.5). -Méthodes projectives : Lawrence K. Frank (1948) créateur de cette expression la définit ainsi : «une technique projective est une méthode d'étude de la personnalité qui confronte le sujet avec une situation à la quelle, il répond en accord avec ce que cette situation signifie pour lui et avec ce qu'il ressent en répondant ainsi» (Frank.L.K. [...]
[...] Rorschach eut l'idée que l'interprétation de taches d'encre constituait une épreuve non pas d'imagination mais de personnalité. C'est en effet, l'organisation individuelle de la personnalité qui structure la perception de telles taches[2]. Le les sens du terme projection sont diverses. Toutefois, nous retiendrons les plus utilisées pour le test projectif. Le premier sens intéresse l'action physique, le jet, par exemple un lancement de projectiles. Par analogie métaphorique, Freud a désigné là, une action psychique caractéristique de la paranoïa, qui consiste à expulser de la conscience les sentiments répréhensibles pour les attribuer à autrui. [...]
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