La psychologie clinique et pathologique est, de très loin, la plus connue du grand public. C'est la plus médiatisée. Elle s'intéresse à ce que chaque être humain a de particulier que ce comportement soit normal (ressort de la psychologie clinique) ou qu'il soit pathologique (ressort de la psychologie pathologique). Elle s'intéresse aux désordres mentaux présentés par des individus particuliers, à leurs histoires singulières, uniques et tente
d'en tirer des lois générales (par exemple, la psychanalyse) (...)
[...] Pour être plus sûr, on peut également mesurer la dépression chez un groupe de contrôle composé de personnes ayant un poids normal. L'absence de dépression dans ce deuxième groupe renforcerait l'hypothèse initiale d'une relation entre maigreur et dépression, la présence de 80% de déprimés dans ce groupe de contrôle l'infirmerait au contraire. L'étude normative est intéressante lorsqu'on veut comparer des catégories de personnes, lorsqu'on se demande par exemple s'il y a des différences du point de vue psychopathologique entre les sexes, entre personnes de différents niveaux socioculturels . [...]
[...] Or, il faut à tout prix éviter que le patient se sente cobaye. La solution ne se trouve cependant pas dans l'utilisation de situations artificielles avec lesquelles on perdrait toute la validité écologique de la recherche. Il est donc impératif que le clinicien arrive à trouver un équilibre entre son côté chercheur et son côté thérapeute, ce dernier étant prioritaire pour le patient. Le problème de la confrontation entre la subjectivité clinique, dont nous avons parlé plus haut, et l'objectivité scientifique. [...]
[...] La sérénité : Celui qui vient consulter ou qui a été convoqué, vient parce qu'il a ou pose des problèmes. Il est nécessaire que celui qui mène l'entretien puisse faire face à ces problèmes avec sérénité. S'il sent que le clinicien s'inquiète, que son cas est grave, peut-être irrémédiable, son anxiété, ses symptômes, ses problèmes familiaux ou professionnels peuvent s'accentuer ; il peut renoncer à les combattre efficacement. Le patient a le besoin de sentir le clinicien impavide, afin de s'identifier à lui, de prendre une certaine distance par rapport à ses problèmes pour pouvoir les affronter et surmonter sa crise. [...]
[...] La connaissance de ses propres pulsions agressives aide à l'acceptation des hostilités manifestes et à leur compréhension. De plus, le patient peut vivre une relation positive simultanément, parce qu'il s'est libéré de sa haine dans l'entretien ; ou bien il pourra créer une relation positive avec le clinicien parce que celui-ci a pu supporter son agression sans le rejeter ni le détruire et il aura ainsi perdu une partie de son aspect terrifiant. Le contre-transfert : La parole du patient peut évoquer une situation passée que le clinicien a eue avec son père, sa mère, ses frères, ses soeurs . [...]
[...] La faiblesse (pour ne pas dire incapacité) à confirmer des liens de causalité est un autre désavantage majeur L'étude corrélationnelle L'étude corrélationnelle permet de répondre à la question de savoir si, de quelle façon et dans quelle mesure, deux ou plusieurs variables sont associées. Bien sûr, comme en psychologie différentielle, l'établissement de corrélations nécessite un grand nombre de sujets. Cette méthode n'a donc rien à voir avec l'étude de cas qui est par définition basée sur un individu unique. Pour revenir à l'exemple précédent, on mesurerait l'intensité de la dépression chez un certain nombre de patients déprimés en même temps que leur poids. De même que pour n'importe quelle autre corrélation, trois cas peuvent alors se présenter. [...]
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