En psychologie la mémoire est définie comme un processus cognitif permettant d'apprendre et de se souvenir de ses apprentissages antérieurs. Lorsque nous sommes confrontés à une information venant de l'extérieur, celle-ci va activer notre registre sensoriel, visuellement, auditivement ou tactilement. Consciemment ou non nous allons traiter cette information, peut être allons nous la mémoriser ou l'oublier, mais pour savoir cela il nous faut nous interroger sur l'organisation de la mémoire. Pour cela nous nous intéresserons à deux modèles de traitements de l'information. Tout d'abord nous étudierons le modèle de Craick et Lockart (1972) puis dans un second temps nous nous pencherons sur le modèle d'Atkinson et Shiffrin (1968-1969) (...)
[...] C'est la façon dont le problème se résout, la solution que l'on pense juste pour répondre à l'hypothèse générale. HO : Le nombre de mots moyen correctement rappelés dans l'ordre sera moins important lorsque les mots présenté seront similaire phonologiquement que lorsqu'ils seront dissimilaires phonologiquement. Pour y répondre nous créons un protocole (méthode). PROTOCOLE : Un groupe de 20 sujets féminins âgés de 18 à 25 ans. Les sujets verront toutes les modalités que l'on présente, en effet nous somme en intra sujet. [...]
[...] Consciemment ou non nous allons traiter cette information, peut être allons nous la mémoriser ou l'oublier, mais pour savoir cela il nous faut nous interroger sur l'organisation de la mémoire. Pour cela nous nous intéresserons à deux modèles de traitements de l'information. Tout d'abord nous étudierons le modèle de Craick et Lockart (1972) puis dans un second temps nous nous pencherons sur le modèle d'Atkinson et Shiffrin (1968-1969). A. Modèle de Craick et Lockart (1972): Lorsque nous percevons un stimulus (auditif, visuel ou sensoriel) il subit toutes sortes d'opérations connues sous le nom de traitements ou d'encodages. [...]
[...] L'étude de patients porteurs de lésions cérébrales, pouvant conserver des souvenirs anciens mais ne pouvant pas en acquérir de nouveaux, ainsi que l'étude de patients présentant la dissociation inverse, fut constitutifs de la distinction entre plusieurs types de mémoires. Le modèle de Richard Atkinson et de Richard Shiffrin de l'université de Stamford en Californie (1968, 1969) fut un des modèles les plus représentatifs car il exploite explicitement et complètement l'analogie cerveau ordinateur qui est sous jacente à la plupart des recherches.» A.Lieury, La mémoire 89) Figure Modèle d'Atkinson et Shiffrin (1968-1969) Nous pouvons conclure en disant que la mémoire est considérée comme l'une des principales facultés de l'esprit humain puisqu'elle a fait l'objet des toutes premières investigations scientifiques. [...]
[...] Au court de nos expériences, il est apparu plusieurs fois des mots inventés par les sujets, ou bien même répétés, sans qu'ils ne s'en rendent compte. Il s'agissait de mots ayant la même similarité phonologique que ceux énoncés. En effet, le peu de différence phonologique entre les mots a peut être un effet sur le capacité mnésique, qui se retrouverait réduite. Cela entraînant une confusion des mots, que le sujet serait amener à répéter ou a inventé, puisqu'il aurait des difficultés à différencier les mots qu'il a entendu. [...]
[...] Puis par une phase d'encodage de l'information qui est traitée selon ses caractéristiques physiques. La phase de stockage, qui suit, équivaut au traitement des caractéristiques sémantiques. Enfin la phase de recouvrement a lieu lors d'une tâche de rappel libre ou de reconnaissance. Grâce à une expérience réalisée en 1972, Craick et Lockart ont mis en évidence plusieurs questions introduisant un certain niveau d'encodage : Questions typographiques Questions phonétiques Questions catégorielles Questions sémantiques Une autre expérience, de Craick et Lockart en 1975, a montré que le pourcentage de mots rappelés, augmentent avec la profondeur du traitement demandé. [...]
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