Méthodes de la psychologie, psychologie, Freud, psychanalyse, psychanalytique de la personnalité
Psychiatre : Médecin ayant une formation médicale et qui s'occupe des désordres psychiques de ses patients. Il est le seul à pouvoir donner une ordonnance (donc consultations remboursées par la sécurité sociale) et s'intéresse à la psychopathie.
Psychologue : Il a suivi des études universitaires de psychologie et a continué jusqu'au master 2e année. Sa fonction est beaucoup plus large que le psychiatre. Il peut s'intéresser à la normalité, comme au développement de l'enfant par exemple. Il porte un intérêt pour l'ensemble de la vie psychique. Il n'est pas remboursé par la sécurité sociale et on peut le trouver dans plusieurs secteurs, comme dans l'éducation, dans les entreprises, etc...
Psychothérapeute : « thérapeute » signifie « soin », donc le psychothérapeute soigne, tout comme le psychiatre ou le psychologue clinicien. En France, la fonction de psychothérapeute est mal définie et mal reconnue, mal protégée. C'est une fonction assez floue.
[...] Ces expérimentations vont servir de prétexte à d'autres recherches en psychologie sociale. L'expérience de Salomon Ash (psychologue allemand émigré aux USA) : Il a été très perturbé par le nazisme et se demandait pourquoi les allemands ont autant adhéré au nazisme. Il a montré que lorsqu'un groupe a une même pensée, il est difficile d'échapper à cette pensée. Il a recruté des gens pour faire une étude sur la perception avec 7 personnes. Il a présenté un stimulus simple qui est un grand carton sur lequel il dessine des colonnes pour savoir quelle est celle qui est de la même longueur que la colonne type. [...]
[...] On parle alors de psychologie philosophique ou de psychologie classique. La psychologie classique est : Subjective : La psychologie édifie son savoir à partir d'une observation de soi-même, donc à la première personne. Moyen de la psychologie : l'introspection, c'est à dire la connaissance de soi par soi. La connaissance de soi repose sur l'observation de soi-même. A la fin du XIXe siècle, l'introspection a été critiquée : Par Auguste Comte (1798-1857), qui est le père de la sociologie. Il a déclaré : On ne peut se mettre à la fenêtre et se voir passer dans la rue Cela veut dire qu'on ne peut pas être sujet et observateur à la fois. [...]
[...] Leur but est donc de trouver ce qu'est la normalité. Dibot, et surtout Janet, vont travailler sur les psychopathologies (=désordre de la conduite). C'est à la même époque que Freud. Il s'agit ici d'un développement beaucoup plus affectif. Il est question d'observer des enfants dans des orphelinats, et ils ont remarqué que ces enfants montraient des troubles du développement, voir une régression du développement, pouvant jusqu'à même se laisser mourir. On appelle cela l'hospitalisme. La conclusion tirée est que les enfants ont besoin d'une mère ou d'un père, du moins, un éduquant, pour pouvoir se développer correctement. [...]
[...] On parle de conversion symbolisante. Conversion symbolisante : conversion à travers le corps d'une pensée. Freud va changer ses manières de travailler par la suite : il supprime l'hypnose car il y a un caractère mystique (Freud est médecin), et de plus, Freud n'était pas très bon hypnotiseur et les symptômes ne disparaissaient jamais définitivement. C'est pourquoi il ne garde que la suggestion à l'état de veille, c'est à dire que la parole est l'unique outil thérapeutique. Freud a beaucoup de difficultés car ses patients ne veulent pas forcément parler, donc il pense qu'il y a des éléments qui ont été refoulés dans l'inconscient : c'est la théorie de refoulement. [...]
[...] En 1909, c'est l'internationalisation de la psychanalyse, où Freud tient une conférence à Boston. En 1914, c'est l'attentat de Sarajevo, ce qui a été une période difficile pour Freud. De plus, il a le cancer de la mâchoire, donc a subi de nombreuses opérations : il en souffrira pendant plus de 20 ans. En 1920, sa fille Sophie meurt : raison de plus pour montrer que le contexte social est vraiment douloureux pour Freud en cette période. Il publie une publication à propos du ça du moi et du surmoi puis sur le dualisme pulsionnel, c'est à dire les pulsions de vie et les pulsions de mort. [...]
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