Normal et pathologique, fiche de 5 pages en psychologie
L'homme normal est l'homme moyen, tel que défini par la moyenne ou la tendance centrale de la distribution des données obtenues suite à la mesure d'un certain trait de la population (d'après l'application par Quetelet de la courbe de Gauss à la distribution de différentes données humaines).
[...] Le handicap psychologique est la conséquence de l'incapacité d'une personne à faire certaines choses qu'a priori ses connaissances et habiletés rendraient possibles. Comportement anormal peut être défini comme le comportement inadapté (maladaptive) ou destructeur pour une personne ou son environnement social (Altrocchi). Le comportement anormal est toujours inadapté et parfois destructeur. Un comportement est inadapté . lorsqu'au lieu de constituer un moyen pour aborder et résoudre le problème que rencontre la personne qui l'émet, il ne représente qu'une façon d'éviter ce problème, lorsqu'il témoigne d'une limitation des réponses possibles face à un problème à résoudre. [...]
[...] Critères utilisés pour définir le pathologique Pathologique : considéré comme une déchéance et est contraire mais non contradictoire à normal. La notion de maladie implique une cause (une étiologie) et un mécanisme suivant lequel cette cause agit sur l'organisme pour produire la maladie en question (pathogénie/pathogenèse). L'étiologie et la pathogénie doivent être spécifiques. Le fait que dans de nombreux cas l'étiologie soit inconnue explique l'utilisation de plus en plus fréquente du terme de trouble mental conçu comme un syndrome ou une ensemble comportemental ou psychologique cliniquement significatif types de définition du pathologique : - déf. [...]
[...] Idée d'une continuité entre le normal et le pathologique L'approche discontinuiste oppose normal et pathologique. Correspond à un point de vue médical et traditionnel où la maladie est considérée comme qualitativement différente de l'état de normalité ou de santé mentale modèles des classes, ou de la différence qualitative de Adams et Haber). Normal et pathologique ne doivent pas être considérés comme 2 états distincts et séparés : un enfant peut être pathologiquement normal, ou normalement pathologique (Ajuriaguerra). La dichotomie normal/pathologique n'offre pas un grand intérêt en pédopsychiatrie où l'enfant est un être en évolution. [...]
[...] Des points de coupure doivent être établis, car il y a transition graduelle en partant de la moyenne vers les déviations extrêmes. Adéquat et inadéquat ne constituent pas des catégories qui s'excluent mutuellement. La norme n'est plus la conformité à une loi essentielle, mais la meilleure adaptation d'un organisme à son milieu extérieur. La moyenne est l'expression d'une normativité biologique (Canguilhem, 1966). Meilleure compréhension de la maladie, somatique ou psychique, comme incapacité de s'adapter à des situations nouvelles et imprévues, comme fixation à un ensemble limité de réactions, comme réduction de la capacité d'adaptation. [...]
[...] Professionnelle : le psychologue détermine que la personne est pathologique - déf. Sociale : souligne le fait que l'anormalité est relative à la culture - déf. Existentialiste : souligne l'importance d'offrir un environnement adéquat plutôt que de tenter de modifier la personne. - déf. Pratique : basée sur 3 indicateurs de pathologie (Buss) : Inconfort, Bizarrerie, Inefficacité Notion de déviance sociale : exprime un écart par rapport aux standards sociaux. Est donc très dépendante des normes et valeurs sociales. A examiner dans la perspective d'un relativisme culturel. [...]
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