Névroses, approches psychanalytiques, William Cullen, théorie psychanalytique, Jean martin Charcot, P. Janet, maladies psychiques, symptôme hystérique, névrose phobique, Freud
Selon William Cullen (1769), les névroses seraient des perturbations du sentiment ou du mouvement en rapport avec une affection du système nerveux. Pour Philippe Pinel (1800), il y aurait une étiologie morale des névroses.
[...] Ces névroses typiques étaient en lien avec un contexte non traumatique. Cette évolution de la présence de ces névroses est probablement due aux changements culturels et sociaux par exemple l'organisation de la famille [les rôles entre hommes et femmes sont moins différenciés] ou par exemple la présence plus marquée aujourd'hui des familles désunies, homoparentales, les situations d'adoptions, les abus sexuels, maltraitances Par les changements socioculturels font que les pathologies changent. C'est pour cette raison que la psychologie, la manière de les comprendre, est en constante évolution, elle n'est jamais fixée. [...]
[...] Rôle de la personnalité dans l'origine des maladies psychiques A. « L'hystérie » selon Janet « L'hystérie doit donc manifester et nous permettre d'étudier expérimentalement une diminution de la force d'attention ou de la puissance de synthèse mentale. Le malade, incapable de tenir sous le regard de sa conscience la totalité de ses sensations et de ses souvenirs, en laisse tomber un certain nombre, y renonce, “se rétrécit” presque involontairement ». « Mais ceci même nous révèle l'importance des phénomènes subconscients dans les diverses formes de l'hystérie et même peut être dans la vie psychologique normale » Pour Janet, la sexualité n'est pas centrale dans l'origine des névroses, il n'y a pas de signification symbolique des rêves (mais contenus manifestes à prendre en compte) et les souvenirs traumatiques jouent un rôle dans les névroses. [...]
[...] Le point de vue psychanalytique Freud a éclairé la compréhension de la névrose obsessionnelle à partir de l'observation de “l'homme aux rats” [cinq psychanalyses]. Selon la théorie freudienne, la névrose obsessionnelle est en rapport avec la problématique œdipienne qui n'est pas résolue et qui produit non pas une fixation, mais une régression libidinale au stade anal. A. Les mécanismes de défense névrotiques - Formation réactionnelle : Attitude excessive et inverse aux contenus pulsionnels [Propreté ou une générosité trop excessive peut correspondre à un contenu pulsionnel inverse du côté de la saleté ou du sadisme]. [...]
[...] Le traumatisme est un événement datable dans l'histoire du sujet et déclenche des affects pénibles (frayeur, anxiété, honte). Par l'hypnose, le patient peut se rappeler de l'événement traumatique qui avait été oublié et refoulé. Si l'affect n'a pas été refoulé alors il est converti dans le corps (comme dans l'hystérie de conversion). Lorsque le patient se souvient de l'événement traumatique, il exprime les émotions qui y sont liées. →? Catharsis = « purge », décharge des émotions. →? disparition des symptômes. [...]
[...] ➢? Troubles du sommeil. ➢? Troubles sexuels. ➢? Troubles alimentaires. ➢? Troubles de l'humeur. ➢? Troubles du caractère. L'analyse psychologique de P. [...]
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