Neurosciences affectives, évaluation cognitive, réponse émotionnelle, réactions physiologiques, théorie de l'activation, théorie d'Ekman, sourire de Duchenne, expressions faciales, cerveau émotionnel, circuit de Papez, syndrome de Klüver et Bucy
Les émotions peuvent être divisées en diverses composantes : du sentiment subjectif ("j'ai peur"), d'évaluation cognitive, d'expression (faciale par exemple), de tendance à l'action (approche/évitement), de réponse périphérique (ECG). Selon les modèles, la composante physiologique est soit à l'origine de l'émotion ou fait partie de la réponse émotionnelle. Ces réactions physiologiques sont distinctes pour chaque émotion et viennent informer le cerveau du type d'émotion dans lequel on se situe.
[...] On regarde les variations qui apparaissent entre 2 types de stimuli, plaisant ou non. (Si on prend une mesure moyenne sur une seconde, on voit que les émotions déplaisantes s'accompagnent d'une contraction plus importante que les émotions positives (si on se base sur des approches dimensionnelles). Mais si au lieu de prendre une moyenne, on regarde la dynamique, on voit alors que la différence significative se situe autour de 500 ms (il est intéressant que les auteurs se positionnent dans une approche évaluative. [...]
[...] Les neurosciences affectives I. Psychophysiologie des émotions A. L'héritage psychophysiologique Les émotions peuvent être divisées en différentes composantes : -du sentiment subjectif (« j'ai peur ») -d'évaluation cognitive -d'expression (faciale par exemple) -de tendance à l'action (approche/évitement) -de réponse périphérique (ECG) Selon les modèles, la composante physiologique est soit : -à l'origine de l'émotion -fait partie de la réponse émotionnelle Ces réactions physiologiques sont distinctes pour chaque émotion et viennent informer le cerveau du type d'émotion dans lequel on se situe. Duffy et Lindsley défendent la théorie de l'activation qui met en lien le niveau d'activation cérébrale avec les états de vigilance de l'individu. [...]
[...] (Il semble y avoir des patterns spécifiques à chacune des émotions. • Étude des réactions périphériques liées aux émotions de base (Levenson, R.W., Ekman, P., & Friesen, W.V. (1990) : Théorie : Il existe un programme neuromoteur activé pendant la production de certaines expressions faciales. Les auteurs postulent que pendant une telle production, il y aurait des efférences parallèles vers le système nerveux périphérique, produisant des patterns distincts pour les différentes émotions de base (joie, surprise, colère, peur, tristesse, dégout). [...]
[...] C'est une position théorique. Ainsi, d'autres disent que ce n'est pas parce qu'une structure peut être capable de traiter différentes choses, qu'il n'y a pas une partie de cette structure qui ne serait pas spécialisée dans une émotion. Ainsi, à partir du moment où une structure peut être engagée dans plusieurs émotions, est-ce que pour autant on peut parler d'approche modulaire ? Des gens disent que oui et d'autres que non. Donc, on peut alors penser que notre SNC traite de l'information et non de l'émotion : L'amygdale traite de la pertinence. [...]
[...] Puis ils devaient ensuite remplir un questionnaire sur leur ressenti émotionnel. Leurs réactions physiologiques étaient enregistrées durant la production de ces expressions faciales : -Rythme cardiaque -Température, mesurée au doigt -Conductance de la peau -Activité́ des muscles Puis les expérimentateurs calculent la différence des réactions physiologiques pendant l'expression de repos, et des expressions produites. Puis ils redonnent aux participants le questionnaire du ressenti émotionnel. Résultats : On voit que les expressions faciales produites s'accompagnent d'un ressenti émotionnel congruent : si le sujet fait une contraction qui correspond à une émotion de peur, alors il ressent + de peur. [...]
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