Cours niveau Licence sur les méthodes d'étude en Psychologie cognitive.
[...] Dans ces recherches sur la mémoire, Ebbinghaus a mis en évidence que le nombre de répétitions nécessaires pour réapprendre la liste est nettement inférieur au nombre de répétitions nécessaires lors du premier apprentissage, et ce même si le sujet n'est pas capable de rappeler la liste ou de reconnaître des item appartenant à cette liste L'amorçage Il existe une autre technique très utilisée en psychologie : l'amorçage. Il consiste à mesurer l'effet du traitement d'un premier item (amorce) sur le traitement d'un second (cible). Les traitements étudiés peuvent être de nature diverse (perceptive, lexicale, sémantique). [...]
[...] Ces indicateurs peuvent être très divers allant du simple appui touche à des réponses beaucoup plus élaborées comme le nombre d'items rappelés, la rédaction d'un résumé de texte, l'exécution d'une tâche ou la résolution d'un problème. La quasi-totalité des expériences comporte au moins un indicateur comportemental Les indicateurs chronométriques Ces indicateurs jouent un rôle tout à fait fondamental en psychologie cognitive. Il est cependant important de souligner et de garder à l'esprit que leur utilisation repose sur un postulat selon lequel l'analyse des latences comportementales et surtout leur décomposition permettent de reconstruire les processus cognitifs. [...]
[...] Une telle réponse demande en moyenne, pour un sujet entraîné, environ 180 millisecondes. Un temps de réaction de choix est le temps de réponse dans les situations de choix entre plusieurs réponses possibles. Par exemple demander à un sujet d'appuyer sur le bouton vert si le signal lumineux est vert et d'appuyer sur le bouton rouge si le signal lumineux est rouge. Dans cette situation, le temps de réponse moyen observé chez le sujet entraîné est d'environ 220 millisecondes. En vertu du postulat d'additivité (et sous réserve qu'on ait contrôlé les autres facteurs comme la latéralisation), on peut interpréter l'allongement du temps de réponse en faisant l'hypothèse que la différence est lié à la durée du processus de choix. [...]
[...] Appliquer à notre exemple de la multiplication, cela consiste à poser à l'enfant des multiplications incomplètes en lui demandant de restituer le terme manquant La reconnaissance Contrairement au rappel, dans les tâches de reconnaissance, l'item à rappeler est présent dans la situation. Le sujet ne doit donc pas l'évoquer, mais décider si oui ou non l'item présenté faisait partie des items mémorisés. On peut distinguer deux grands types de reconnaissances, selon qu'il s'agit de récupérer le contexte sémantique ou le contexte perceptif d'un item. Le premier relève des tâches dites de décision lexicale. [...]
[...] Dans le rappel, il s'agit de récupérer un item en mémoire à partir du contexte. Dans la reconnaissance, c'est l'item lui-même qui permet l'accès à un contexte spécifique Le rappel libre Les situations de rappel libre sont des situations où le sujet doit restituer le contenu précédemment mémorisé avec un minimum d'indices. Les indices, dans ce cas, se limitent à une consigne induisant le rappel. Dans ces situations, l'information à évoquer n'est pas disponible perceptivement. Ces situations sont plus difficiles que les situations de rappel indicé ou de reconnaissance, la récupération d'informations en mémoire notamment en mémoire à long terme nécessitant des indices pour rendre disponible cette information. [...]
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