Mémoire, mémoire épisodique, mémoire sémantique, mémoire à long terme, stockage, encodage, informations, modèles cognitifs
La mémoire c'est la capacité à garder une trace du présent pendant un certain temps. Sur le plan cognitif, la mémoire fait référence à la capacité que possèdent les organismes. La mémoire représente 1 ou plusieurs systèmes de traitement de l'information comprenant des phases :
- d'encodage (ou d'acquisition) des informations présentées
- de stockage (ou maintien)
- de récupération (ou restitution) des informations
Quand on acquiert des informations, il va falloir transformer, coder les informations initiales. La phase de stockage correspond au stockage sur le disque dur de l'ordinateur. La récupération à partir du stock mnésique correspond à l'ouverture du fichier par exemple.
Il y a des mécanismes de consolidation qui vont intervenir pour permettre le maintien dans le temps de l'information.
[...] Bower et Winzenz ont fait une expérience. Les participants du groupe répétition devaient auto répété des paires de mots et les participants du groupe imagerie se formaient des images mentales représentaient les paires de mots. D'après Paivo, les mots concrets pourraient bénéficier d'un double codage à la fois verbale et imagé alors que pour les mots abstraits, seul un codage verbal est possible. Tous ces facteurs semblent avoir un lien avec la distinctivité de l'information avec l'encodage. La distinctivité on l'utilise sans nous en rendre compte. [...]
[...] La mémoire sémantique 1. Définition générale Il s'agit du système par lequel ‘individu stocke ses connaissances du monde (reliées aux concepts historiques, géographiques et culturelles). On est capable de définir 30 à 40000 mots stockés en mémoire. Il y a 2 orientations des études sur la mémoire sémantique qui sont le format des représentations de l'information en mémoire et l'organisation de l'information en mémoire. En sachant que le postulat des modèles cognitifs est que nous stockons des représentations abstraites qui codent et conservent la signification (le sens) des objets du monde. [...]
[...] Exemple : le concept d'animal est au- dessus du concept d'oiseau, c'est donc un niveau sur-ordonné et d'autres sont subordonnés comme canari. Les propriétés qui sont vrais pour tous les animaux sont stockées au niveau le plus élevé. Les traits s'appliquant au niveau de base sont stockés au niveau intermédiaire et enfin les propriétés vraies pour un membre particulier et pas pour tous les membres de la catégorie sont stockées au niveau le plus bas. Tout cela est le principe d'économie cognitive. [...]
[...] Le modèle de diffusion de l'activation (Collins & Loftus) Quand on est confronté à un concept, le nœud approprié en mémoire sémantique est activé. Cette activation se répand alors sur les concepts connectés à celui activé. Chaque concept peut être associé avec plusieurs autres par de nombreux liens. La longueur de chaque lien entre concepts représente le degré de proximité sémantique ( le modèle rend ainsi compte de l'effet de typicalité. La diffusion de l'activation s'atténue avec l'éloignement entre 2 concepts. [...]
[...] ( Cela prend plus de temps pour les questions sur les propriétés. Cela prend plus de temps aussi suivant la hiérarchie. Donc les 2 hypothèses des auteurs sont vérifiées. Mais il y a des problèmes qui sont posés par ce modèles, en effet il existe des exemples où le temps de vérification n'est pas fonction des niveaux de hiérarchie. De plus l'expérience de Conrad contredit l'hypothèse d'économie cognitive (quand on contrôle la fréquence d'occurrence des différentes propriétés). Et le modèle ne rend pas compte de l'effet de typicalité. [...]
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