Cours de neurosciences cognitives. Ce dernier reprend les mécanismes neuropsychologiques de la dépression.
[...] L'age médian d'un premier épisode dépressif c'est 40 ans. Un épisode dépressif est souvent un marqueur d'épisodes probables dans le futur. Dans ce cas les incidence sont de plus en plus subites et les événements déclencheurs aussi. Grands principes de la dépression : ( l'axe corticotrope (gère la réaction émotionnelle du stress) : L'hypothalamus qui a pour rôle de gérer des phénomènes homéostasiques , détecte les anomalies dans ce système et produit les réactions physiologique pour rééquilibrer le système est en communication avec le chef d'orchestre du système endocrinien : l'hypophyse il reçoit de l'hypothalamus des signaux hormonaux : les liberines (ici les CRF) et l'hypophyse libère une autre hormone (acth) qui agit dans les systèmes endocriniens (glandes surrénales) qui elles libèrent les gluco corticoïdes qui améliorent dans le corps l'efficacité des cellules Chaque étape est susceptibles d'être régulée par un système de retour qui va freiner la poursuite de la première action : chaque hormone va freiner l'action au niveau de chaque relais et on a un retour vers l'hippocampe (=mémoire et réactions d'adaptation). [...]
[...] Sur ces personnes dépressives il n'y a que qui on besoin d'une hospitalisation : ce sont de vraies dépressions cliniques. En général la durée de l'épisode dure entre 6 mois et un an sans traitement. Le taux de TS chez les dépressifs est de à 15% alors que dans la population normale CAD que la pathologie multiplie par 10 le risque de suicide. Le médecins généralistes sont les premiers en général à déceler la pathologie, il doit toujours voir si cela dure au moins sur deux semaines, si il présente des troubles secondaires AD + consultations psychiatrique : nécessité du couplement du traitement médicamenteux et d'un suivi psychologique (quelque soit l'approche) on ne peut pas traiter la dépression avec seulement des AD ou thérapie. [...]
[...] =>Traitement par la privation de sommeil pour resynchroniser les rythmes à la fois du sommeil et de l'axe corticotrope. Ce traitement marche pour certains mais pas tous. ( Les systèmes de neurotransmetteurs sont impliqués dans le sommeil et les rythmes biologiques système équilibré entre achetycholine et monoamines. Dans la dépression on a une hypersensibilité des récepteurs cholinergiques. Or ce système est responsable de l'apprentissage et du sommeil REM. Hypersensibilité hyper mémorisation (ressassement des événements) chez les dépressifs. Les antagonistes cholinergiques vont restaurer le système de sommeil et réguler la dépression. [...]
[...] Le véritable effet thérapeutique des AD est de personnes. On sait de ce fait qu'il y a plusieurs types de dépressions : - dépression majeure avec mélancolie - dépression majeure sans mélancolie - dépression majeure à aspect psychotique (comparable aux symptômes négatifs de la schizophrénie) - dépression bipolaire - désordre dysthymique (absence de réaction émotionnelle) - dépressions résistant au traitement Il faut être sensible à l'association à un état anxieux qui est un trouble souvent comorbide avec la dépression. Les AD sont souvent conjointement utilises avec les anxiolytiques. [...]
[...] Est il souhaitable de déceler la dépression ? N'est ce pas réducteur ? Le fait de pouvoir observer ces régularités donne un indice que le dysfonctionnement de l'axe corticoïde qui serait le problème de base de la dépression. ( Le sommeil (un des facteurs mineurs) est en dysfonctionnement : - réduction du sommeil à ondes lentes - distribution du sommeil REM (paradoxal) perturbée : changement qualitatif : ce sommeil est plus découpé et arrive de façon plus précoce (latence plus courte dans le premier épisode REM). [...]
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