Il s'agit d'un mode de défense particulier dont le but est de « protéger le Moi contre les exigences des pulsions ».
Opération par laquelle le sujet cherche à repousser ou à maintenir dans l'inconscient des représentations (pensées, images, souvenirs) liés à une pulsion. Le refoulement se produit dans le cas où la satisfaction d'une pulsion (susceptible de procurer par elle du plaisir) risquerait de provoquer du déplaisir à l'égard des autres exigences (...)
[...] Le thérapeute sera par exemple perçu comme un allié puissant, sorte de demi-dieu dont le patient dépend. Clivage Ce mécanisme est central à l'organisation des défenses primitives et il contribue à tenir complètement séparés, isolés l'une de l'autre deux séries de représentations extrêmes, caricaturales, de soi et des autres au sein du monde intérieur du patient. Le clivage protège les images aimées bonnes contre la menace des images détestées mauvaises Avec comme conséquence de réduire considérablement la flexibilité et la complexité requises dans les rapports aux personnes et aux situations de la vie réelle. [...]
[...] Bien qu'elle ait pu évoquer dans sa mémoire le souvenir de la détresse de sa fille et aussi de sa honte et de sa culpabilité, sa perception, ses pensées et sentiments étaient totalement différents de ce qu'elle éprouvait en ce moment. Ces souvenirs conscients n'avaient sur le moment pas de pertinence émotionnelle et elle en parlait de manière calme en déniant les implications affectives de la situation. Omnipotence (toute puissance) Le sujet omnipotent développe des représentations supérieures et toute puissantes, magiques ou maléfiques, en attribuant à ces images (de soi ou d'autrui) des pouvoirs et des capacités exagérées. Cette défense protège contre diverses situations internes de désappointement, d'impuissance, d'inutilité, d'absence de valeurs. [...]
[...] En général, à travers l'agir, le sujet réagit sans se souvenir mais aussi, chez les cas les plus régressés, sans réfléchir et sans tenir compte apparemment des conséquences négatives. Le passage à l'acte implique parfois des comportements anti-sociaux ou auto - destructeurs, des agirs auxquels se rattache une gratification : bagarres physiques, consommation compulsive de drogue, sexualité à risque, tentatives de suicide non reliées à un état dépressif. Ces expressions dans l'action expriment donc des affects que le sujet ne peut pas supporter, contenir ou dont il ne s'est pas fait une représentation très élaborée (carence, inhibition de la mentalisation). [...]
[...] Le déni est un mécanisme de défense primitif, il a un caractère narcissique et est teinté d'agressivité latente. Au moyen du déni névrotique, le sujet en arrive à ne pas reconnaître certains aspects importants de sa réalité psychique propre ou de celle de ses proches, aspects qui semblent par ailleurs évident aux autres. Le sujet permet de se soustraire à un conflit douloureux et ainsi de ne pas être pleinement et surtt affectivement conscient de faits psychiques (pensées, sentiments, désirs et intentions) qui seraient normalement associés à un réalité pénible (honte, détresse). [...]
[...] Mais l'opération par laquelle le sujet expulse de soi et localise dans l'autre, personne ou chose, des qualités, des sentiments, des désirs, voir des objets qu'il méconnaît ou refuse en lui, se nomme projection. Chez Freud, cette défense est conçue comme étant d'origine très archaïque (paranoïa), mais elle se conçoit aussi dans des modes de pensée normaux comme la superstition. Dans la paranoïa, je le hais devient par le biais de mécanisme projectif il me hait, me persécute ce qui me donne le droit de le haïr. Certains malades cancéreux développent des conduites de désinfection systématique des lieux où ils passent et se comportent comme si le cancer était une maladie infectieuse. [...]
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