- par insuffisance relationnelle
L'enfant grandit si les relations humaines à ses côtés sont suffisamment importantes. Cela est absolument fondamental. Il s'agit de soins relationnels. Si bébé avec une mère toxicomane immature qui laisse l'enfant seul, problématique dans le processus relationnel avec l'autre, sentiment d'abandon, problème de structuration sur l'ensemble des comportements du sujet. Bébés de Roumanie : orphelinat, moins d'atteinte pour ceux plus près de la porte du passage des adultes.
- par discontinuité
Répétition des séparations parents instables qui fonctionnent dans l'immédiateté pulsionnelle. Enfant développe une sensibilité extrême et angoisse permanente. Exemple du parent incarcéré : arrêt du développement affectif et cognitif. Troubles du comportement énurésie, anorexie, syndrome dépressif, troubles scolaires.
- par distorsion
Pas de rythme de vie (nourriture, sommeil, hygiène quand l'adulte y pense). Couple désuni, tromperie. Pas de structuration de l'enfant quand pas de structuration du temps. Enfant qui développe une adaptation de surface, problème âge adulte, difficultés d'adaptation face aux changements.
B - Manifestations de la souffrance
- langage affectif
Enfant tantôt avide, collant, dépendant de l'adulte, incapables de se séparer, et à l'occasion d'une frustration minime, il devient agressif. C'est un enfant qui a d'énormes besoins, si l'adulte prend ses distances, il vit ça comme un abandon car n'importe quel rapport d'affection est dérisoire. Alterne des mouvements de colère et d'agressivité et des moments profonds de dépression. (...)
[...] L'autre n'est utile que comme une prolongation, un reflet de ce que l'autre croit être. Abuseur hédoniste : plaisir, l'autre n'est que le simple instrument de la jouissance sexuelle. L'autre n'a pas d'importance, ni de valeur. Et si par malheur il ne permettait pas d'accéder à la jouissance, il est jeté, c'est l'incapacité à tolérer la frustration. Abuseur violent : abaisser, humilier, faire souffrir l'autre. Désir de mort, tueurs en série. Adolescent : Émergence pubertaire qui change la nature de la relation à l'autre et cela vient augmenter l'ambivalence des émotions de l'enfant abusé. [...]
[...] La connaissance de soi permet d'anticiper sur nos réactions. - respecter le désir du malade Laisser le temps pour faciliter l'adaptation face aux nombreux changements. C - à propos des pathologies qui appellent à la violence - maladie d'Alzheimer 1 personne sur 4 atteinte en France après 80 ans. Forme de démence qui entraîne des troubles du comportement comme perte de mémoire et violence incontrôlables pas de retour gratifiant pour le soignant, maladie qui prend tout et ne donne rien. [...]
[...] IV - maltraitance et douleur morale A - douleur morale Impression anormale et pénible provoquée par un évènement. Asphyxie de l'élan vital, qui rend pénible la pensée et encourage la confusion des sentiments. Elle véhicule un sentiment de ne plus s'appartenir, un vide existentiel, avec des difficultés à mobiliser ses capacités à faire face. L'accueil qui sera fait aux réactions du patient dés les premiers instants d'un évènement potentiellement pourvoyeur de douleur morale (pour lui, annonce de diagnostic) est fondamental. [...]
[...] Ces procédés sont destinés à soumettre l'autre, le contrôler, garder le pouvoir. Très subtile, les victimes disent que la terreur commence par un regard méprisant, une parole humiliante, une tonalité menaçante. Il s'agit de mettre mal à l'aise l'autre, de créer une tension, de l'effrayer. Il y a une jouissance à dominer l'autre d'un seul regard. Difficulté à repérer les violences psychologiques vient de ce que la limite en est imprécise. C'est une notion subjective. C'est seulement la répétition des actes et leur durée dans le temps qui vont constituer l'agression. [...]
[...] Il nous met en face de notre angoisse de mort. Rajoutons la charge de travail souvent excessive du soignant, se conjuguant avec des conditions de travail souvent vétustes : tous les facteurs de risque de la maltraitance sont réunis. B - comment éviter de se laisser à la maltraitance ? - ne pas s'isoler Demander de l'aide, chercher du soutien, poser un constat sur son impuissance sont des réactions préventives normales. Ce n'est pas synonyme d'incompétence mais la preuve d'un professionnalisme qui connaît ses limites et de tenter d'y faire face de façon cohérente. [...]
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