Pharmacie - Santé - Social, Limites de la plasticité corporelle, membre fantôme, représentation corporelle, afférences, paralysie, kinesthésie fantôme, système visuel, agénésie bilatérale, feedbacks sensoriels, expérience de Maclver
Un mot à retenir : plasticité. Le cerveau est extrêmement plastique. Pourtant, si on nous coupe un membre, on aura l'impression qu'il est toujours là. C'est la sensation fantôme ou le membre fantôme. Le cerveau est quelque chose de manifestement plastique, et pourtant le cerveau continue de penser que le membre amputé est là, ce qui n'est pas plastique.
[...] Le membre est neurologiquement « mort », de manière transitoire. Les sujets doivent faire une tâche d'appariement de position : ils placent le poignet sous une plaque pour le cacher, et ils le placent dans diverses positions, puis ils demandent au sujet de signaler avec un marqueur où est sa main (Avant ischémie, le sujets le font très bien et perçoivent la position de leur poignet qui correspond à la position réelle. En parallèle les auteurs demandent au sujet de faire soit : -un effort de flexion -un effort en extension -pas d'effort (les sujets perçoivent toujours très bien la position réelle dans laquelle on a placé leur main. [...]
[...] Le patient amputé est capable de déplacer son bras qu'il n'a plus, et au début il aura la sensation que son bras se déplace ( ce n'est pas de la proprioception ou de la vision vu que le membre a disparu. Donc c'est basé sur l'interprétation de la commande motrice. Quand on stimule le cortex moteur primaire d'un amputé, il a la sensation que son bras se déplace et se déplace d'autant plus vite que l'intensité de la stimulation magnétique est importante. [...]
[...] car sans ca on ne peut pas agir sur notre environnement, pas attraper d'objet . car on ne sait pas où est la rétine par rapport à la tête etc (La connaissance des positions de l'œil dans son orbite est la base à partir de laquelle on pourra agir sur l'environnement. De plus, on passe notre temps à bouger les yeux, donc générer du flux visuel(quand l'œil se déplace, tout l'environnement visuel glisse sur la rétine (Comment savoir que le monde est stable alors que l'œil est totalement instable ? [...]
[...] Ils sont très important pour informer sur la force produite mais n'informent que très peu sur les mouvements. (Ils détectent les variations de tension qui généralement caractérisent une force mais ni un mouvement ni une position. -les fibres 1A et les fibres 2 dans les fuseaux neuromusculaires : ils sont parallèles aux fibres musculaires ( Ils sont donc soumis à tous les étirements du muscle et aux variations d'étirement. Sensible aux longueurs et variations de longueur de la fibre intrafusale (ils sont très impliqués dans la mise à jour de notre représentation corporelle à tout instant. [...]
[...] Donc le but de la stimulation est de s'opposer à la réorganisation corticale post-immobilisation. Stimulation du cortex sensori-moteur pour traiter la douleur chronique : -stimulation magnétique transcranienne : le rééducateur doit d'abord identifier sur le cortex la zone dédiée au membre disparu, en travaillant sur le bras présent du côté opposé, et identifier par symétrie le point moteur de l'autre côté du cerveau. Donc on va directement taper sur la zone sensori-motrice corticale pour activer le réseau moteur, le faire travailler pour s'opposer à la rééducation Chez certains patients ça peut soulager les douleurs fantômes dans ce membre absent. [...]
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