Le pouvoir est associé à l'influence maximale que quelqu'un peut avoir sur d'autres personnes. Dans un groupe, les membres n'ont pas tous le même statut : les leaders apparaissent et entraînent des enjeux de pouvoir ou encore d'autorité...
Le statut spécifie le poids qu'occupe les uns par rapport aux autres. Le rôle englobe les attitudes et les comportements que le groupe assigne à toutes les personnes qui occupent le même statut. Le rôle est l'aspect dynamique du statut. Le leadership est un processus et une propriété. D'une part, c'est un processus car il consiste à utiliser une influence non coercitive (ne pas obliger) pour diriger et coordonner les actions des membres d'un groupe afin de réaliser des objectifs. D'autre part, c'est également une propriété car il est l'ensemble des qualités et des caractéristiques attribuées aux membres qui exercent avec succès cette influence et cette capacité de mobilisation. On distingue deux grandes dimensions du leadership :
- Efficacité du groupe : la réalisation de son but et tout ce qui peut être mis en oeuvre pour qu'il réussisse sa tâche et atteigne ses objectifs. On touche ici aux aspects opératoires, techniques et méthodologiques qui permettent la production du groupe.
- Conservation du groupe : tout ce qui peut être mis en oeuvre pour préserver ou développer un climat qui assure sa cohésion et l'envie chez les participants de s'y maintenir. Ceci dépend du degré d'intérêt et de motivation pour la tâche ainsi que pour les relations qui se tissent entre les différents membres. Cette dimension touche donc aux aspects émotionnels et affectifs, aux valeurs partagées ou constatées qui fondent un groupe.
Stodgill et Coons donnent des noms à ces deux dimensions en 1957 :
- Considération : elle regroupe les comportements par lesquels le leader manifeste son attention aux aspirations et sentiments des membres de son groupe. Elle concerne sa cohésion et englobe les interventions qui tendent à débloquer l'engagement des participants dans un climat favorable. Au niveau de cette dimension, il y a une centration sur la personne (...)
[...] Le leadership est un processus et une propriété. D'une part, c'est un processus car il consiste à utiliser une influence non coercitive (ne pas obliger) pour diriger et coordonner les actions des membres d'un groupe afin de réaliser des objectifs. D'autre part, c'est également une propriété car il est l'ensemble des qualités et des caractéristiques attribuées aux membres qui exercent avec succès cette influence et cette capacité de mobilisation. On distingue deux grandes dimensions du leadership : - Efficacité du groupe : la réalisation de son but et tout ce qui peut être mis en œuvre pour qu'il réussisse sa tâche et atteigne ses objectifs. [...]
[...] - Le compromis : les sujets sont moyen partout. En règle générale, on oppose souvent le style autoritaire au style démocratique (libéral, participatif ou permissif). Le style autoritaire renvoie au modèle de l'autorité. Il se caractérise par une centration sur la tâche et par le fait que la définition des objectifs, les prises de décisions, les actes de planifications et d'organisation du seul leader. Le style démocratique correspond à une centration sur les individus et sur les rapports entre la tâche et les individus. [...]
[...] Les résultats indiquent que pour les athlètes et les entraîneurs. La dimension la plus utilisée est la dimension instruction tandis que la dimension démocratique serait la moins utilisée. Les auteurs notent également des différences entre le fait que les équipes soient plus fortes ou pas en ce qui concerne le type de leadership des entraîneurs. En 2001, Roy, Savard et Trudel ont fait une étude sur le football américain. Ils se sont demandés quels étaient les liens entre les comportements de leadership des entraîneurs et les variables associés aux joueurs. [...]
[...] On va structurer et coordonner les activités des membres. - Comportements démocratiques : ce sont les comportements de l'entraîneur qui permettent une plus grande participation des membres aux décisions en rapport avec les membres du groupe, les méthodes, tactiques ou encore les pratiques du jeu. - Comportements autocratiques : les comportements de l'entraîneur impliquent l'indépendance et l'autonomie dans les prises de décisions. L'entraîneur est distant des athlètes, insiste sur son autorité personnelle dans son travail et avec eux. Il n'incite pas les athlètes à faire des suggestions. [...]
[...] Il va chercher à s'informer et va donner des informations et des idées. Il va interpréter et respecter les idées et les suggestions émises par les autres membres. Il va résumer et établir des synthèses et il va chercher l'accord de tous sur une conclusion possible. - Fonction de régulation : il va aider à la cohésion du groupe et maintenir les communications au sein du groupe. Pour cela, il invite autrui à s'exprimer. Il va se faire l'écho des sentiments ressentis par le groupe. [...]
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