Pas de motivation possible sans une bonne pratique du leadership.
[...] Ces trois éléments doivent fonctionner ensemble il s'agit : La conviction du leader (qui va au delà de ce que les recherches récente appellent sa capacité visionnaire) La compétence du leader qui le rend plus ou moins apte à faire face aux difficultés d'un groupe ou d'une situation donnée ; La situation dans la quelle le leader est plongée et qui rend plus ou moins adéquates et opérantes ses qualités et ses compétences. III-1 ) La compétence du leader Elle est une donnée indispensable : c'est parce qu'il connaît son affaire, parce qu'il a une compétence propre que d'autres n'ont pas, que le leader peut dominer la situation. Comme le souligne Kets de Vries il faut connaître ce dont parle, sans quoi il perdrait vite toute crédibilité. Il ne suffit pas de penser en termes abstraits. [...]
[...] Ainsi peuvent-ils déployer une grande énergie et une grande détermination au service de leurs buts. De même, c'est parce qu'ils ont d'eux-mêmes une image ferme et positive que les leaders savent faire preuve d'endurance, ne renoncent pas facilement et gardent courage quand tous, autour d'eux, le perdent. Cette image de soi forte, équilibrée et cohérente est bien illustrée par la description que fait de Gaulle de ce qu'il appelle l'homme de caractère : Assuré dans ses jugements et conscient de sa force, (l'homme de caractère) ne concède rien au désir de plaire. [...]
[...] Le leader, quand a lui, gère le changement. Ou encore, comme le distingue Abraham Zaleznik le manager fait ce qu il doit faire, tandis que le leader fait ce qu il faut faire, ce qui dénote une certaine capacité visionnaire dans un monde devenu, précisément, de plus en plus complexe. Au-delà de ces distinctions, ce qui rassemble les managers et les leaders, c'est la capacité qu'ils doivent avoir à motiver et mobiliser les individus. II - LE MANAGEMENT DES HOMMES : DU STYLE DE LEADERSHIP AU MODE DE MISE EN ACTION II Le style de leadership : une notion statique Y avait-il une meilleure façon de manager les hommes que les autres, un style de leadership optimum et, si oui, quel était-il ? [...]
[...] Le sentiment me l'inspire aussi bien que la raison du New Deal de Roosevelt, du rêve millénariste de Hitler nous créerons un Reich qui durera mille ans du rêve de Matin Luther King d'un monde ou fraterniseraient noirs et blancs have a dream de la nouvelle frontière de Kennedy ou du projet obstiné et tenace d'une Inde libérée des Anglais pour Gandhi, tous les grands leaders ont rallier les foules autour d'eux parce qu'ils avaient cette capacité visionnaire leur permettant de développer une image de l'avenir, puissante et attrayante, au cœur d'une situation apparemment sans espoir. C'est autour d'un tel idéal que les vrais leaders parviennent à rassembler les énergies et c'est grâce a cet idéal qu'ils parviennent à jeter un pont entre le présent et l'avenir. La capacité communicatrice Le chef véritable se doit d'être un maître du sens, faute de quoi il ne saurait accomplir sa mission. Ses rêves, il lui faut les dire et les dire si bien qu'ils entraînent et qu'on le suive. [...]
[...] Le fait qu'il tire de lui-même, et non point d'un ordre, sa décision et sa fermeté l'éloignent souvent de l'obéissance passive. Il prétend qu'on lui donne sa tâche et qu'on le laisse maître à son bord, exigence insupportable à beaucoup de chefs qui, faute d'embrasser les ensembles, cultivent les détails et se nourrissent de formalités. Orgueilleux, indiscipliné disent de lui les médiocres, traitant le pur-sang dont la bouche est sensible comme la bourrique qui refuse d'avancer, ne discernant point que l'âpreté est le revers ordinaire des puissantes natures, qu'on s'appuie seulement sur ce qui résiste et qu'il faut préférer les cœurs fermes et incommodes aux âmes faciles et sans ressort. [...]
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