La psychologie est une des sciences de l'homme qui a pour objet sa vie de relation, c'est-à-dire les rapports qui le lient, en tant que sujet ou personne, à son monde.
[...] Car la psychologie médicale constitue cette Anthropologie où se fondent et s'intègrent les perspectives neuro-biologiques et les perspectives psychiques d'une véritable science de l'homme, de sa nature et de sa culture l'une et l'autre entrelacées. L'idée fondamentale qui doit l'animer est celle d'une évolution structurale et hiérarchisée de ce que, au temps de Hughlings Jackson, on appelait les fonctions psychiques et que nous devons plutôt envisager comme des niveaux structuraux de l'évolution créatrice (Bergson) ou de l'organisation de l'être psychique (Nicolaï Hartman). [...]
[...] Mais le conflit de la transcendance ou de l'immanence de la vie psychique relativement à sa corporéité ou à ses déterminants socio-culturels est dépassé par la dialectique (Hegel) impliquée dans la notion du devenir historique de la personne. Celle-ci en effet comme objet dernier de la psychologie ne peut être comprise que comme une construction qui arrache le sujet à ses déterminations. De telle sorte que la vie psychique doit être envisagée comme l'ensemble de phénomènes qui constituent l'histoire personnelle (Spranger, W. Stern, Mounier) de l'homme constituant par ses idées et son langage un système de valeurs qui devient son Monde. [...]
[...] Janet, Piaget, etc.) ou n'est rien, car la clé de tous les problèmes qui forment l'objet de cette science de l'homme ne peut se trouver que dans le concept d'évolution ou de complexification (Teilhard de Chardin) de la vie psychique sous toute ses formes. [...]
[...] Jacob) que le corps est organisé selon un programme de génétique ; mais le corps psychique ni séparé du corps physique ni confondu avec lui, est lui-même organisé, intégré, en tant que Sujet de son propre programme personnel. IV) NATIVISME ET EMPIRISME L'organisation de la vie psychique, la structure de la conscience, la construction de la personnalité, les opérations qui sont à la base et au sommet de notre connaissance du monde objectif et de nos communications avec autrui, tous nos sentiments, toutes nos idées, toutes nos actions sont tout à la fois dépendants et de notre organisme et du milieu extérieur. [...]
[...] Hélas ! dans ces controverses, les antinomies de la raison demeurent aussi obscures dès que l'on partage la relation ontologique du Moi à son monde. VI) DÉTERMINISME ET LIBERTÉ Comme notre vie psychique est incorporée dans la physique de notre corps et par conséquent dans la nature, comme elle est prise dans le réseau idéo- verbal du monde humain dont elle ne forme qu'une partie, il semble qu'elle soit déterminée par les lois de la nature et celles de la société. [...]
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