Introduction à la schizophrénie, Eugène Bleuler, principaux symptômes, syndrome d'automatisme mental, idéoaffective, diagnostic, pathologies, Henri Ey, traitements
Le mot schizophrénie est inventé par Eugène Bleuler en 1911, mais celui qui l'a découvert est Émile Kraepelin. Ce dernier remarque que les jeunes peuvent être atteints de démence, il parle alors de démence précoce (la démence désigne la privation de capacité psychique, on l'a retrouvé dans l'Alzheimer aussi). Le mot schizophrénie signifie "qui fend l'esprit". La schizophrénie touche 1 % de la population. La schizophrénie comporte plusieurs symptômes : la perte de contact avec le réel, le syndrome dissociatif composant de la personnalité, l'individu n'arrive pas à former un seul individu. On y voit par exemple la dépersonnalisation, l'individu perd son unité ainsi que son intégrité psychique et physique), il a le sentiment de transformation physique ou psychique. Mais, ce n'est pas un symptôme pathognomique. La dépersonnalisation entraîne un sentiment de bizarrerie et d'étrangeté vis-à-vis de son propre corps. Vient avec lui, la déréalisation qui est un sentiment de bizarrerie et d'étrangeté vis-à-vis du monde extérieur.
[...] - Les formes monosymptômatiques ou liposymptômatiques. Dans les cas de formes monosymptomatiques il n'y a pas ou peu de symptômes, on ne s'aperçoit de rien et il peut ne rien se passer aussi. Contrôler l'agressivité est souvent délicat même si les schizophrènes sont plus dangereux pour eux même que pour les autres. - Les formes pseudo névrotique à débuts aigus et à début par poussées. Elles se rencontrent habituellement dans la névrose c'est-à-dire l'hystérie ou la névrose obsessionnelle. Ces pathologies masquent la schizophrénie. [...]
[...] Il s'accompagne de la déréalisation, c'est-à-dire, l'impression d'un monde étrange sans pouvoir l'expliquer. • Le syndrome dissociatif est le principal syndrome, il en entraîne plusieurs. Le sentiment d'étrangeté n'est pas typique de la schizophrénie, mais il est fréquent. On le rencontre aussi dans les bouffées délirantes. • Le syndrome d'automatisme mental entraîne un sentiment de perte de contrôle de la pensée ressenti comme un automatisme. Cet automatisme peut être moteur. Les sujets interprètent les hallucinations comme des ordres pouvant conduire au suicide. Les personnes entrent dans une logique enfermée et non communicative. [...]
[...] Les traitements Aujourd'hui, les personnes peuvent vivre quasiment normalement avec des crises espacées s'effaçant avec le temps. Il existe plusieurs traitements : – neuroleptiques ; le psychologue ne le prescrit pas, pendant les crises ils bloquent l'agitation et les angoisses. Il y a aussi des sédatifs ou neuroleptiques retard qui améliorent les conditions de vie. En cas de dépression, il est possible de les combiner à des antidépresseurs. – la chimiothérapie. – La psychothérapie et la chimiothérapie ensemble permettent de libérer les angoisses. – Les électrochocs qui permettent la sismothérapie ou l'électro- convulsothérapie. [...]
[...] La schizophrénie touche de la population. Les principaux symptômes de la schizophrénie La schizophrénie comporte plusieurs symptômes : - La perte de contact avec le réel, - Le syndrome dissociatif composant de la personnalité, l'individu n'arrive pas à former un seul individu. On y voit par exemple la dépersonnalisation, l'individu perd son unité ainsi que son intégrité psychique et physique), il a le sentiment de transformation physique ou psychique. Mais, ce n'est pas un symptôme pathognomique. La dépersonnalisation entraîne un sentiment de bizarrerie et d'étrangeté vis- à-vis de son propre corps. [...]
[...] Le diagnostic Le diagnostic ne se fait jamais en une fois, il faut plusieurs mois, car c'est une maladie chronique involutive (qui ne s'arrange pas avec le temps). Deux pathologies ressemblent à la schizophrénie : la psychose délirante aiguë et la bouffée délirante. L'objectif est de repérer les signes précoces de la schizophrénie. Lors du diagnostic il faut faire attention au discours décousu qui peut être à l'origine de problème organique ou méningé, il faut alors envoyer le patient faire des examens et faire une anamnèse. Si la structure du délire est abstraite, on se rapproche de la schizophrénie. [...]
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