Psychologie cognitive, neurosciences de la vision, neurosciences affectives, réactions émotionnelles, système visuel
Le cerveau humain possède une aptitude stupéfiante à ignorer les trous, les vides, les lacunes qui sont pourtant physiquement présents, parfois, dans la scène visuelle.
Quand, par exemple, nous regardons un bébé dans un lit à barreau et qu'on regarde le visage ou le corps de l'enfant à travers les barreaux, on ne voit pas l'enfant découpé en tranche, mais dans sa totalité.
Cela signifie que notre cerveau fait du remplissage actif en fournissant l'information nécessaire pour compléter la scène visuelle observée.
En neuropsychologie clinique, on sait que les grands migraineux sont très conscients de ce phénomène. Dans leur cas, sous l'effet de la vasoconstriction des vaisseaux cérébraux ces patients perdent souvent, de façon provisoire, la fonctionnalité d'une partie d'une zone précise de leur cortex visuel ce qui engendre l'apparition d'une tâche aveugle artificielle dans leur champ de vision que l'on appelle un scotome.
Il existe dans le cortex visuel une carte dite rétinotopique correspondant point par point au champ visuel. La constitution d'un scotome peut résulter soit d'un dysfonctionnement provisoire soit d'une lésion définitive soit dans la rétine soit dans le cortex visuel.
[...] En neuropsychologie clinique, on sait que les grands migraineux sont très conscients de ce phénomène. Dans leur cas, sous l'effet de la vasoconstriction des vaisseaux cérébraux ces patients perdent souvent, de façon provisoire, la fonctionnalité d'une partie d'une zone précise de leur cortex visuel ce qui engendre l'apparition d'une tâche aveugle artificielle dans leur champ de vision que l'on appelle un scotome. Il existe dans le cortex visuel une carte dite rétinotopique correspondant point par point au champ visuel. La constitution d'un scotome peut résulter soit d'un dysfonctionnement provisoire soit d'une lésion définitive soit dans la rétine soit dans le cortex visuel. [...]
[...] Ils ont été placés dans un simulateur de vol et ont été équipé pour l'enregistrement électro-oculographique en continu. Les pilotes devaient atterrir dans des conditions de visibilité moyenne à l'aide d'un système d'affichage dit tête haute c'est-à-dire qui reflète sur le pare brise des informations concernant l'état de certains instruments. Alors que les pilotes étaient en pleine atterrissage, un autre avion faisait virtuellement irruption en travers de la piste. Dans ce genre de situation les pilotes sont surentrainés pour interrompre immédiatement l'atterrissage et ont pour consigne de reprendre immédiatement de l'altitude. [...]
[...] Il dit que contrairement à notre intuition notre représentation interne du champ visuel est loin d'avoir la même qualité d'une photo. Il rappel que lorsque nous fermons les yeux ce qui reste dans notre esprit, concernant le champ visuel, est extrêmement pauvre et que d'un point de vu qualitatif cela n'est pas très différent du savoir que nous avons d'une bouteille lorsque nous retirons la main. Comme pour le sens tactile, l'image rétinienne nous procure une sensation que nous allons utilisée pour compléter ce que nous savons du monde qui nous entoure. [...]
[...] II. Neurosciences affectives : la colère, la peur et les phobies Les réactions émotionnelles comme la colère n'ont plus valeur de survie dans notre monde et le rend au contraire dangereux. Comme une émotion tel que le sourire les réactions tels que la peur, l'agressivité, etc. peuvent être déclenchées en réponse à une stimulation extérieure ou par une activité endogène sur laquelle tout contrôle est pratiquement impossible. Un assassin sur trois prétend n'avoir aucun souvenir du moment de son crime. [...]
[...] Conclusion provisoire : Il semble donc qu'on puisse compléter certaines choses et d'autre non. Chez les patients cérébraux lésés, présentant un scotome, les neuropsychologues ont répliqués les expériences 1 et 3 réalisées avec les sujets sains. Alors que les tâches sont inchangées, les sujets cérébraux lésés se sont, dans un premier temps, à l'inverse des sujets sains. Ils ne percevaient pas, immédiatement, une ligne verticale continue soit après fusion, soit après annulation du décalage. Chez ses patients le remplissage a bien eut lieu mais il a pris beaucoup de temps, en moyenne 5s. [...]
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