Introduction à l'éthologie, cours de 34 pages
La première définition proposée au milieu du 19ème siècle. St Hilaire définit l'éthologie comme l'étude scientifique du comportement animal dans leur milieu naturel. Dans la conception actuelle, l'éthologie est la science qui étudie le comportement des animaux (êtres humains compris) ainsi que ses déterminants physiologiques, psychologiques et environnementaux. Le principe de base est d'utiliser une perspective biologique pour expliquer le comportement. Cette discipline va s'appuyer notamment sur le béhaviorisme et la psychologie comparée. Les modèles utilisés vont de l'insecte au primate et abordent des questions très variées sur la communication, l'organisation sociale, l'apprentissage ou encore la conscience de soi.
CHAPITRE 1 : Éthologie, les grands courants.
CHAPITRE 2 : Les méthodes.
CHAPITRE 3 : Grégarisme et coopération.
CHAPITRE 4 : L?intelligence animale : élément d?éthologie cognitive.
[...] Darwin place l'étude du comportement dans un courant phylogénétique. Même si le nombre d'instinct apparaît très inférieur chez l'homme, il n'y a pas de différence qualitative entre l'homme et l'animal. Cette approche donne une place centrale à l'hérédité et à l'idée de différence comportementales et cognitives innées. Apparaît quelques années après la théorie d'évolution: le darwinisme social développé par Spencer; il s'agit d'une extension des lois de la sélection naturelle aux groupes sociaux. Spencer propose que tout les groupes sociaux sont en compétition entre eux et que la sélection sociale va retenir les groupes les plus adaptés. [...]
[...] Certains paramètres vont intervenir: 1. L'interattraction: Deux individus de la même espèce modifie le comportement l'un de l'autre L'effet de groupe: Le groupe peut créer des castes sociales s'accompagnant même de différence morphologique chez la fourmi : spécialisation des tâches qui vont présenter des aspects physiques adaptés à leur tâche) Les dominances hiérarchiques: Rôle et place de l'individu dans un groupe. Cette position dans un groupe va sélectionner les comportements pour un individu. 6 rats dans une cage; nourriture d'un côté de la cage et une piscine au milieu de la cage. [...]
[...] Fonctionnement de l'instinct = hypothèse psycho hydraulique. Exemple: l'imprégnation (ou l'empreinte) : les oisillons qui viennent d'éclore vont répondre aux cris de leur mère et se rapprocher d'elle pour ensuite la suivre. Si la mère naturelle fait défaut au moment de l'éclosion, ces conduites peuvent s'accrocher à un objet de substitution à partir du moment où les stimulus déclencheurs sont présents. Ce comportement instinctif d'attachement (préprogrammé) dont le déclencheur est définit par les stimulus environnementaux au cours d'une période critique (moins d'un jour après la naissance chez l'oisillon) phénomène irréversible. [...]
[...] Il décrit des comportements animaux comme la simple expression de leur organisation physiologique. Répondant à des lois mécaniques stables, les comportements sont prévisibles et largement stéréotypés. De plus, sa conception est dualiste : il établit une séparation radicale entre l'homme et l'animal. Alors que le premier est doté d'un esprit, les seconds en sont dépourvus. Cette vision est anthropocentrique et place l'homme au dessus de toutes les créatures animales. L'animal n'a pas de sensations conscientes ni de pensées, il n'est pas d'adaptation et ne ressens ni le plaisir ni la souffrance. [...]
[...] De fait, il néglige la dimension phylogénétique évolutive et adaptative des comportements. Il rejette les facultés qui vont échappées à l'analyse comme la conscience, le raisonnement, [...]
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