Introduction à l'Epistémologie contemporaine (partie 2)

Résumé du document

Le réalisme est-il possible dans les Sciences de l'Homme?

- La thèse de l'incommensuralité des concepts appliqués à la notion de 'soi' et de connaissance de soi.

- Le problème de la 'réalité' du soi et l'épistémologie foulcadienne : sujet, subjectivité, subjectivation.



Rôle de l'injonction de vérité dans la généalogie de l'homo psychologicus.

Extraits

[...] Moi j'ai peur de "prendre la parole" (p. 7). Moi je voudrais avoir quelqu'un qui parle derrière moi, une voix qui dirait "il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer " (citation de Beckett, L'innommable). Moi je voudrais que le discours m'enveloppe, qu'il soit tout autour de moi (p. 7). Et je voudrais qu'il soit "comme une transparence calme, profonde, indéfiniment ouverte, où les autres répondraient à mon attente, et d'où les vérités, une à une, se lèveraient" (p. [...]

[...] III.3 : Conclusion : Naissance d'une herméneutique du sujet et la transformation du champ grec. Bibliographie en ligne : http://biblio.domuni.org/livres/cassien/cassien.pdf http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/peres/cassien/cassien02.htm Testez vous : Pourquoi le souci de soi est-il tout le contraire du souci de soi des stoïciens ? Pourquoi peut-on dire que le continent psychologique est mis au premier plan dans le cadre su souci de soi chrétien ? Quel lien existe-t-il entre le christianisme et l'herméneutique du sujet ? Pourquoi lier cette herméneutique du sujet à l'assujettissement du sujet ? [...]

[...] Et lui dit simplement que non, que puisqu'il a peur, c'est que le discours n'est pas réglé, poli, régi par des normes éthiques. C'est que le discours est un champ de bataille, un lieu d'affrontement, un enjeu de pouvoir. Et c'est de ce déplacement radical de "position du problème" que Foucault tire la question directrice de tout son texte: "Mais qu'y a-t-il donc de si périlleux dans le fait que les gens parlent, et que leurs discours indéfiniment prolifèrent? Où donc est le danger?" (p. 10). [...]

[...] -De même on peut soutenir que notre corps c'est nous-mêmes. Mais celui-ci est fait de parties, les yeux sont des instruments (organes) de la vision, les jambes les organes de la marche. -C'est l'homme pris dans son ensemble qui utilise tel organe ou telle aptitude: le cordonnier se sert de ses mains, le cithariste aussi. -Si solidaire soyons-nous de notre corps au point que la réalisation des nos fins passent par sa bonne constitution et sa santé, nous nous en distinguons. [...]

[...] L'autofinalisation du rapport à soi ; Le souci de soi est thérapeuein heauton ; Se soucier de soi= se soigner ; se soigner= se corriger ; Le souci de soi est une élaboration de 6 soi au cours et par la vie ; Les effets de cette thérapie : fixer le soi par rapport aux fluctuations du monde. II La technique centrale de l'épreuve. Transformer non la vie matérielle mais les modalités d'usage de cette vie. La vie comme épreuve. L'épreuve comme préparation. II.3. La connaissance comme transformation de soi. Que signifie connaître ? Le statut de la connaissance et des énoncés de vérité. S'équiper. Les deux formes de mémoires et de savoir, La notion de subjectivation. [...]