Inné et acquis

Résumé du document

Inné et acquis, fiche de 5 pages en psychologie



Les comportements élémentaires de l'homme appartiennent au genre (sphères végétatives et sensitives). -Les comportements supérieurs appartiennent à sa nature propre, qu'il transmet invariablement à ses descendants.

Extraits

[...] Les contacts sont d'abord l'objet d'un foisonnement transitoire, puis d'une régression, et à terme d'une stabilisation sélective. C'est l'activité post-synaptique qui règle la stabilité de la synapse L'épigenèse au niveau psychologique Les élaborations psychologiques sont à leur propre niveau l'objet d'une épigenèse mettant en jeu l'activité. L'axe corporel = construction active qui conditionne elle-même la possibilité d'autres constructions comme celle d'un espace unifié entre préhension et vision (Bullinger). L'existence de programmes précablés fournissant des postures réflexes initiales sur lesquelles l'activité propre prend appui, mais l'enfant transforme ces programmes en instruments de connaissance. [...]

[...] Dans l'ensemble des individus considérés, certains vont présenter telle caractéristique phénotypique les rendant plus vulnérables que les autres à certaines actions du milieu (Binder 1978, la Phalène du bouleau). L'histoire de la Phalène du bouleau illustre ceci : c'est le phénotype qui est porteur de la valeur adaptative, et c'est sur le phénotype que s'exerce la sélection naturelle : rétroaction du phénotype sur le génome. Tout comportement est l'objet d'une construction. Plus un génome est complexe, plus les effets de l'environnement sont nombreux et diversifiés à mesure qu'on s'élève dans la hiérarchie des espèces, plus il y a d'inné, et plus il y a d'acquis. [...]

[...] L'interaction entre gènes et environnement Relation complexe et interactive Complexité des relations entre gène et caractère phénotypique Existence d'une relation causale entre présence de certains éléments du génome et certains phénotypes liés au comportement. Toutefois cette relation n'est jamais simple parce qu'il n'y a pas de correspondance terme à terme entre gènes et comportements. Un gène donné peut exercer l'influence sur de multiples aspects du phénotype. Réciproquement : une même altération de comportement peut être produite par des gènes différents. [...]

[...] I. Ce qui est transmis entre générations : le génome La fécondation va permettre la rencontre de 2 moitiés de patrimoine génétique et constitue un être nouveau qui sera singulier, car ses cellules seront composées du matériel issu de chacun des parents (singularité assurée par les combinaisons particulières constituées par la génotype d'un homme : 1/70 billions). Mendel a une vision mosaïque de la transmission héréditaire : les caractéristiques propres à un être donné sont transmise de façon indépendante aux êtres fils qui peuvent soit maintenir l'un ou l'autre des types parentaux, soit présenter une forme hybride Homogénéité des hybrides de 1ière génération. [...]

[...] Les études généalogiques Les situations gémellaires Vrais (MZ monozygotes) et faux (DZ dyzygotes) jumeaux. Plusieurs études témoignent que les ressemblances sont souvent plus grandes entre jumeaux élevés séparément qu'entre jumeaux élevés ensemble. C'est le paradoxe de la situation gémellaire, qui pousse les jumeaux élevés ensemble à assumer de façon active des modalités de conduite qui leur permettent de se construire une personne différenciée (Zazzo). Il existe des relations génétiques inter-familiales aussi fortes que les relations génétiques intra-familiales. Les enfants d'une vraie jumelle ont les mêmes rapports génétiques avec leur mère qu'avec leur tante : leurs cousin(e)s sont génétiquement leur demi-frères(sœurs) La malléabilité des comportements et le paradigme des adoptions Malléabilité des conduites sous l'effet de l'environnement, mais dans certaines limites. [...]