- Dixon (71, 81) : persuasion sans conscience. Il systématise la notion de traitement préconscient et montre d'une part les fondements théoriques qu'il peut avoir et d'autre part ses implications. Selon lui, « 2 systèmes ou instances de traitement de l'information coexistent, l'un pour la transmission de l'information, l'autre pour sa réception dans l'expérience consciente ». Certains stimuli sont dotés d'un niveau d'énergie de stimulation suffisamment important pour activer les récepteurs périphériques et les aires corticales de réception mais ne sont pas assez intenses pour produire un effet sur la conscience que ce soit au niveau perceptif ou cognitif (...)
[...] Les sujets sont incapables de trouver en eux les facteurs responsables de leurs comportements, opinions ou jugements. La seule manière d'accéder à ses états internes serait de les inférer à partir d'indices externes. Un 1e groupe de sujets devait juger de l'adéquation d'une candidate à un poste d'assistante sociale. On leur fournit un document avec différentes informations sur cette personne (aspect physique, études, le fait qu'elle ait renversé une tasse à café pendant un entretien et le fait qu'elle ait eu un accident de voiture) les sujets doivent juger cette personne du point de vue de sa sensibilité et de son intelligence et se prononcer sur les effets qu'ont pu avoir les informations sur eux. [...]
[...] Etude sans face à face : évocation sémantique de liberté dans le cas d'une interaction par e-mail : o objectif : voir si on pouvait augmenter le trafic sur un site en faveur d'une cause humanitaire o 1e page : texte d'explication, sous ce texte : apparition d'une page html avec un bouton. Selon les cas le message sur le bouton est nouveau cliquez ici ou vous êtes libre de cliquer ici Si les sujets cliquaient, un lien hypertexte activait la page du site qui sollicitait les gens à signer une pétition. [...]
[...] - Posner & Snyder : 1e psychologues à avoir défini les caractéristiques des processus automatiques. Selon eux, un processus est automatique s'il réunit au moins 3 propriétés : il doit pouvoir se dérouler sans intention de la part du sujet, être tout de même verbalisable par le sujet et pouvoir se dérouler en l'absence d'attention sans empêcher la réalisation d'une autre tâche en parallèle. - On distingue traditionnellement les processus automatiques des influences non conscientes. Dans le cas de processus automatiques, le sujet peut très bien voir consciemment le stimulus sans avoir conscience du traitement déclenché par ce stimulus. [...]
[...] Les influences subliminales (non visibles) - Psycholinguistes : paradigmes expérimentaux sur les influences subliminales = paradigmes d'amorçage. Ces paradigmes ont ensuite été empruntés par des psychologues sociaux. o but : orienter les procédures de traitement d'un mot (mot cible) par la présentation préalable d'un premier mot (mot amorce) o mot amorce : proche ou non du mot cible identique au mot cible : amorçage de répétition sens proche du mot cible : amorçage sémantique même phonologie que le mot cible : amorçage phonologique orthographe similaire au mot cible : amorçage orthographique Cette amorce est un stimulus qui va influencer le traitement de la cible effet de facilitation/d'inhibition. [...]
[...] Les sujets ne sont pas capables de reconnaître ces stimuli mais quand on leur demande lesquels ils préfèrent, ils sélectionnent les stimuli présentés de façon répétée. Selon Zajonc, le système émotionnel, dont le jugement de préférence est une mesure, est capable de détecter de l'information à des temps de présentation si courts qu'on ne peut parler d'accès conscient. Cela va dans le sens d'affect automatique. II. Les inductions sémantiques - Travaux qui portent sur l'impact du contenu sémantique d'une requête sur le comportement d'une personne. [...]
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