Communication et influence sociale

Résumé du document

La communication, ce n'est pas une activité vaine, elle a toujours un objectif, une finalité, même si parfois cet objet n'est pas conscient.
Elle ne se limite pas à la transmission d'un message, c'est un phénomène qui est complexe et qui relève d'échanges entre différents acteurs. C'est un phénomène qui est déterminé par un ensemble de facteurs matériels, psychologiques et sociaux qui sont susceptibles à un moment ou un autre de s'avérer être des sources de perturbation possibles.

Pour que la communication fonctionne, elle doit nécessairement fonctionner comme un système circulaire pour pouvoir s'auto réguler au fur et à mesure, et là, l'importance du feed-back est tout à fait essentielle. C'est ce qui permet au récepteur, à l'interlocuteur, d'émettre des réactions, il ouvre la possibilité d'adapter la communication à la situation particulière dans laquelle elle se déroule et aux protagonistes qu'elle concerne. C'est toujours une interaction et on l'analyse comme une communication bilatérale (...)

Extraits

[...] Ces deux forces vont faire parties de la situation physique où il se trouve. Le sujet naïf doit donner son avis de façon publique, donc se mettre face au groupe. Le sujet naïf ne peut éviter le dilemme. A la fin, Asch fait des entretiens post expérimentaux pour voir ce qu'ils ont ressenti. Condition témoin : pas de compère Résultat : sur 37 essais, presque tout le monde arrive à avoir tout bon. Condition expérimentale : Il est confronté à la majorité unanime. [...]

[...] Communication et influence sociale Sommaire I Communication 1. Modèles d'analyse de la communication 1. Différentes approches de la communication Le modèle de Shannon Abric Gottman La grille de Bales L'effet Steinzor 2. Les réseaux de communication 1. Les concepts de distance et de centralité : Bavelas 2. Performance et moral d'un groupe restreint : Leavitt 3. Modèles de la tâche et réseaux de communication : Flament 4. Représentation de la tâche, efficience d'un groupe : Abric II L'influence sociale Travaux de Moscovici La normalisation L'effet auto cinétique de Shérif La normalisation et ses explications Germaine de Montmollin Moscovici Le conformisme L'effet Ash I Communication 1. [...]

[...] Abric va sélectionner une tâche simple et une tâche complexe. Une des tâches sera vraiment un exercice de créativité tandis que l'autre est une tâche de résolution de problème. Pour son expérience, il va croiser deux types de tâches : une tâche de résolution de problème et une tâche de créativité avec deux représentations différentes de chacune d'elles, c'est-à-dire que dans un cas il va présenter la tâche comme étant une tâche de résolution de problème basée sur le raisonnement et l'autre exercice il va le présenter comme étant une tâche de création basée sur l'intuition, l'originalité et l'invention. [...]

[...] Mais pourquoi serait ce le plus aimé ? Car en même temps il monopolise trop la parole. Avoir le plus haut statut entraîne t-il le fait de perdre des amis et de se faire des ennemis ? Apparaît aussi un autre individu dans le groupe qui accorde plus d'importance aux problèmes socio affectifs du groupe. Dans un groupe un spécialiste de la tâche et un spécialiste des problèmes socio affectifs du groupe sont complémentaires. L'effet Steinzor L'effet Steinzor, porte sur les structures de communication. [...]

[...] Améliorer la transmission des signes. Shannon défend la communication comme la transmission d'un message d'un point à un autre (émetteur récepteur). Schéma de la communication de Shannon (1952) Canal Feed-back Le message est émis est véhiculé par un support : canal Pour comprendre er s'approprier le message : décodage Prévu pour garantir l'efficacité du système, il constitue une modalité de contrôle des erreurs qui peuvent apparaitre : feed-back. Dans ce modèle, l'analyse de la communication se centre surtout sur les problèmes d'encodage et de décodage des messages, il s'intéresse aux bruits qui peuvent le perturber. [...]