Freud n'est pas un philosophe, c'est un médecin (scientifique autrichien qui a fondé la psychanalyse). Il est diplômé de neuropathologie. La psychanalyse a deux faces :
1) Théorique : elle va étudier l'inconscient psychique.
2) Thérapeutique : Freud va proposer une cure psychanalytique pour soigner les troubles mentaux.
Les thèses de Freud vont bouleverser les problématiques philosophiques classiques (notamment les réflexions sur la liberté. Freud va faire faire un bond énorme à la science à propos des maladies mentales (traitement, compréhension). Freud a été persécuté par les nazis qui brûlaient ses livres et il meurt à Londres où il s'était réfugié.
Le 20e siècle va apparaître comme le siècle qui va porter un coup sérieux aux prétentions du cogito. Par la science, par l'art ou par la philosophie, on va assister à un bouleversement profond de prétentions du cogito : il « n´est plus maître dans sa propre maison ».
[...] Le psychanalyste ne peut pas décider de nos choix. L'homme doit se déterminer librement à partir d'une situation qu'il découvre. Par ailleurs la psychanalyse ne saurait en aucune manière nous apporter une réponse à la question du sens de l'existence. Son but est thérapeutique. Il s'agit de distinguer le plan psychologique et le plan philosophique. La personne la plus équilibrée est encore exposée à la question du sens et à l'angoisse que cela implique. La psychanalyse ne saurait nous défaire d'une telle interrogation. [...]
[...] Au début de l'analyse, le patient est complètement dépassé par sa propre mémoire, il est dans un rapport de passivité par rapport à sa propre histoire. Dans le courant, le patient retrouve peu à peu la maîtrise de sa propre histoire. Il comprend pourquoi il est malade. Au sens strict, le psychanalyste ne guérit pas les patients mais il le met dans les conditions pour résoudre son problème. Le patient refoule tout un point de son histoire. Le but de l'analyse psychanalytique c'est de faire exploser les refoulements. Le refoulement en lui-même inconscient. [...]
[...] Le petit garçon va s'appréhender comme un rival. En même temps, le père est un modèle et il se doit de l'être : on ne grandit qu'en passant à travers des phases. L'enfant va s'identifier à quelqu'un de son sexe. Lorsque le père fait défaut il est important que l'enfant puisse avoir un père de substitution. Le père peut être physiquement présent mais psychologiquement absent et inversement. Freud dit : Le père est ce qu'il voudrait être et la mère est ce qu'il voudrait avoir. [...]
[...] Le ça : ce n'est pas l'inconscient. C'est l'ensemble des forces libidinales ou sexuelles qui sont en nous et qui ne cherchent qu'à se satisfaire. C'est un terme impersonnel qui renvoie à la partie la plus souterraine, la plus enfouie de notre vie psychique. Freud dit que le ça est une marmite qui est remplie d'émotion bouillonnante. Le ça n'obéit qu'au principe de plaisir. Par libido, Freud entend l'ensemble des pulsions qui sont en nous. Il y a une sexualité de l'enfant. [...]
[...] La libido dépasse le côté génital. Elle renvoie à l'ensemble des pulsions qui sont en nous. Il existe une sexualité infantile (Freud va beaucoup déranger). Il existe une sexualité de l'enfant mais cette sexualité est fondamentale, déterminante. L'enfant est le père de l'homme dit Freud mais il reprend cette phrase et va lui donner un sens psychanalytique. Le but de la cure psychanalytique sera de dévoiler le passé du patient afin de repérer les étapes de ce passé qui sont à l'origine du trouble présent. [...]
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