Ce terme est utilisé dans tous les domaines de la psychologie, et est extrêmement complexe à définir. Sa définition varie selon son champ d'application et selon son paradigme théorique.
3 Conceptions
- Cognitiviste : ou Computo Symbolique. Cette approche date des 50's. C'est une conception réaliste qui étudie comment les individus acquièrent, traitent, conservent et récupèrent les informations. On considère ici les représentations mentales comme des contenus mentaux mémorisés, constituant des symboles distincts, qui seront par la suite traités par des processus cognitifs en vue d'une action. A chaque objet correspond une représentation, toutes liées entre elles.
- Connexionniste. Conception sub symbolique. Il n'y a pas de symboles mentaux distincts, pas de représentations. On considère que ce qui est stocké en mémoire, ce sont des représentations distribuées sous forme de connexions. On observe un phénomène d'émergence quand il y a activation de ces connexions, de ces réseaux neuronaux.
- Enaction. Varela 1991. Ici on réfute le dualisme ; le monde n'existe pas sans le sujet. Pas de distinction corps et esprit, la cognition est incarnée et se développe grave au couplage dynamique entre un esprit inscrit dans le corps et le monde (...)
[...] Est-ce que les images mentales respectent l'organisation retinotopique du cortex visuel primaire ? Les yeux fermés, les sujets doivent imaginer la forme d'une lettre. Soit la plus petite possible, soit la plus grande possible. Résultats : L'activation de l'IM de petite taille entraîne l'activation postérieure du cortex visuel. L'activation de l'IM de grande taille entraîne l'activation antérieure du cortex visuel. Il y aurait donc une représentation retinotopique des IM correspondant à la présentation retinotopique mise en évidence lors du traitement des mécanismes perceptifs. [...]
[...] Il intègre les images mentales dans le fonctionnement du cerveau, avec l'attention, la mémoire, la perception. Pour lui il n'y a pas de structure nerveuse spécifique aux images mentales. Il considère qu'elles émergent grâce à l'utilisation des structures perceptives, mnésiques et attentionnelles Les activations des voies neuronales représentent les objets perçus, avec le buffer visuel. Mais y'a t-il une relation entre l'objet perçu par la rétine et la forme d'activation enregistrée au niveau occipital ? Chez les singes, avec un stimulus circulaire, on enregistre une activité neuronale au niveau occipital ; La zone centrale du cercle active la zone postérieure du cortex occipital, et la zone périphérique active la zone antérieure. [...]
[...] Au niveau occipital, il y a des similitudes et des différences, d'autant plus importantes qu'on se rapproche des aires visuelles primaires. Donc l'imagerie mentale ne se réduit pas totalement à la perception. Elle intervient plus dans les zones frontales que dans les zones postérieures. Expé. Kosslyn& Al Stimulation magnétique intracrânienne. Cette méthode permet d'inhiber transitoirement une zone suractivée précise du cerveau ( zone plutôt superficielle). On observe que l'inactivation du cortex visuel primaire entraîne une dégradation provisoire, à la fois de la perception visuelle et de l'imagerie mentale visuelle. Expé. [...]
[...] NATURE DES IMAGES MENTALES MODELE DE PAIVIO Pour lui, la cognition est faite de 2 sous systèmes : - Un système verbal - Un système non-verbal, imagé Ces systèmes encodent les informations, les stockent en mémoire, les organisent, et sont spécialisés dans la restitution des informations verbales ou imagées. C'est la Théorie du Double-Codage de Paivio Il y a soit un codage Unique soit un double Codage, qui améliore la Mémorisation. Les mots concrets sont Mieux mémorisés car Imageables. Ce modèle explique l'encodage, le stockage, l'organisation et la restitution des informations. Mais ce modèle est un peu réducteur par rapport à la complexité de la cognition. [...]
[...] C'est le cortex de la mémoire des objets ( leurs couleurs, formes . Les objets seront reconnus, ou pas, par cette structure. Si l'objet est nouveau, il sera mis en mémoire avec ses caractéristiques Lobe pariétal. Ici ce sont les propriétés spatiales de l'objet ( emplacement de l'objet . Donc coder un objet, c'est coder ses caractéristiques, sa taille, son emplacement, etc . Expé. Ungerleider et Mishkin.1982. Where & What Expérience avec des macaques, avec une lésion sur 2 ou sur 3. [...]
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