Du XIIIème siècle au XVIIIème : un enfant sur deux décédait. Les structures sociales n'étaient pas les mêmes qu'aujourd'hui : les familles faisaient des enfants avant tout pour aider dans les exploitations, reprendre les terres ou encore assurer la sécurité. Puis, petit à petit il y eut un changement dans les structures économiques et sociales (établissement de la royauté) qui contribua à la proclamation du rejet des enfants. En effet, comme les progrès techniques furent nombreux, les familles avaient beaucoup moins d'enfant. Elles désirent avant tout avoir un fils : en effet le droit d'ainesse s'impose à cette époque. Lorsqu'il y avait plusieurs enfants dans les familles : les cadets étaient envoyés aux croisades ou encore au clergé. Les filles étaient mariées (...)
[...] Cela se fait différemment selon les enfants et selon le degré du stade de refoulement. Processus psychique de ces théories : l'introjection d'un bon au mauvais sein est à la base de la construction du monde interne de l'enfant. La position schizo paranoïde est un temps constitutif séparant le champ psychotique du névrotique. Le mauvais sein : lorsque l'enfant va être frustré (au moment par exemple où la mère arrêtera l'allaitement) il aura un sentiment d'angoisse. L'introjection se fait au moment de la phase oral, c'est l'incorporation du lait de la mère par l'enfant. [...]
[...] La deuxième partie de son œuvre est centré sur le concept de ligne de développement. Elle conçoit ce concept comme la résultante de l'interaction entre la maturation, l'adaptation et la structuration : celle- ci fut étendue au champ psychanalytique de l'enfant à tous les spécialistes de l'enfance. En 1968 elle publie un ouvrage sur le normal et le pathologique chez les enfants qui est un peu un recueil des travaux qu'elle a fait à partir des années 50. Elle va évoquer l'idée du développement de l'enfant : elle dit qu'il se fait de façon dynamique en intégrant intelligence-affectivité- langage-motricité hors de la conception freudienne instance par instance (ca-surmoi-moi). [...]
[...] Le berceau était utilisé uniquement pour l'endormissement et le sommeil. Les moins aisées dormaient avec leurs enfants ce qui pouvait causer de nombreux infanticides (étouffement L'allaitement au sein était indispensable jusqu'à au moins 2 ans. Une grande partie des enfants abandonnés mourraient à la suite d'une maladie (typhus, peste Les autres étaient placés par l'église. A partir de la révolution française fut créé des centres pris en charge par l'état pour les enfants abandonnés (sorte d'orphelinat). Les enfants abandonnés n'étaient pas seulement des enfants illégitimes, il y avait aussi des enfants légitimes abandonnés pour des raisons économiques. [...]
[...] L'angoisse oppose une résistance aux associations verbales, l'enfant fait des commentaires, des métaphores. Il faut pour elle, tenir compte du matériel que les enfants donnent en séance (dessins, jeux Il faut aussi s'intéresser aux manières dont l'enfant joue, ou encore aux raisons pour lesquelles l'enfant va changer de jeu. Pour Klein, il y a deux moments d'interprétation r en séance : - Quand il y a répétition dans ce que l'enfant fait (dans son jeu par exemple) - Quand le jeu est chargé d'angoisse et/ou de culpabilité. [...]
[...] En 1936 elle publie son premier ouvrage le moi et ses mécanismes de défense : c'est le tout premier ouvrage qui traite de la description des mécanismes de défense. Elle a proposé une idée de contrôle de l'angoisse qui se ferait selon trois circonstances : - La peur du surmoi source d'une angoisse morale comme la névrose adulte. - La peur face aux dangers réels à laquelle on peut rattacher l'angoisse de castration. - La peur de la puissance des pulsions d'angoisse pulsionnelle en période œdipienne et à la puberté. [...]
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