Guérison et autonomisation

Thèmes abordés

Guérison, violence, agression sexuelle, communauté, souffrance, victime, communication, mémoire, vérité, tabou, exclusion, manipulation, empowerment, paix sociale, pardon, agression

Résumé du document

Les actes violents ont tendance à se diriger vers les communautés qui sont déjà rendues les plus vulnérables par la société comme les enfants, les femmes, les LGBTQ+, les autochtones et toute autre population possiblement stigmatisable. Ces actions ont pour conséquence d'être dégradantes et de générer la honte et l'humiliation chez ses destinataires. Cette violence est telle que la personne, déjà vulnérable, n'a pas d'autre choix que de vouloir se protéger à n'importe quel prix.
Cela peut mener à une attitude de soumission, comme on l'observe par exemple chez les victimes d'agressions sexuelles qui se taisent par honte. La réception d'actes violents peut aussi mener à un comportement violent en retour, ce qui crée une dynamique de violence sans fin. Ces réactions violentes peuvent être tournées vers soi-même ou vers les autres.

Extraits

[...] Il protège simplement les agressés et les fait devenir plus forts, ce qui permettra éventuellement de déclencher des actions pour empêcher l'agresseur d'être violent à nouveau. Les enjeux et/ou défis de ces sujets Pourquoi pardonner ? Le pardon est un processus que l'on doit en premier à soi-même pour ne pas mourir deux fois. La haine de l'agresseur devient parfois la nôtre et on devient agresseur de soi-même. Cette colère peut mener à des conduites suicidaires, à un abandon de la vie en général. Mais cette façon de vivre n'est pas vivre ; il est nécessaire de dépasser ce stade pour vivre à nouveau. [...]

[...] En effet, pouvoir se souvenir de ce qui s'est vraiment passé permet de le comprendre et d'agir dessus pour que ça ne se reproduise pas. Retrouver la mémoire, c'est retrouver la vérité dans le même temps et faire un premier pas vers la liberté. La préservation du tabou C'est exactement ce que les personnes ou sociétés violentes tentent d'éviter en invoquant des règles implicites : les sujets tabous ne doivent pas être abordés et ceux qui en parlent doivent soit se sentir coupable d'en parler, soit être exclues parce que ce qu'elles disent dérange. [...]

[...] En cela, les perdants peuvent donc retrouver leur dignité perdue en se souvenant de leurs actes de courage, en leur permettant aussi de se pardonner. Les femmes, souvent opprimées dans l'Histoire, permettent souvent à ces souvenirs de se perpétuer. Ce faisant elles se protègent et peuvent, plus que n'importe qui d'autre, se battre pour restaurer la justice : Quand la vérité éclate enfin et est dite à travers le discours, nul ne peut l'ignorer ni la réfuter. Cet empowerment permet de vivre enfin, de se délier lentement de la peur et d'amorcer le chemin vers la guérison. [...]

[...] Le silence aussi. Même si fuir est une attitude compréhensible devant la peur, elle génère encore plus d'injustice. Alors exprimer le pardon ou le non-pardon est une compétence nécessaire pour créer une société et des relations interindividuelles plus harmonieuses. Approche personnelle : autres sujets à prendre en compte Il serait positif de parler de la violence dans l'éducation, cette même institution à l'origine de nos mœurs et connaissances communes. Si la violence existe déjà dans l'éducation, comment faire pour éduquer au pardon, pour espérer fonder une société non-violente ? [...]

[...] Ces actions ont pour conséquence d'être dégradantes et de générer la honte et l'humiliation chez ses destinataires. Cette violence est telle que la personne, déjà vulnérable, n'a pas d'autre choix que de vouloir se protéger à n'importe quel prix. La réaction face aux actes de violence Ça peut mener à une attitude de soumission, comme on l'observe par exemple chez les victimes d'agressions sexuelles qui se taisent par honte. La réception d'actes violents peut aussi mener à un comportement violent en retour, ce qui créé une dynamique de violence sans fin. [...]