La résistance au changement vient de cette peur de l'inconnu. C'est un processus naturel de réaction à un sentiment d'anxiété provoqué par la peur du changement, cela réveille des craintes et des angoisses. On se sent déstabilisé par cette peur et l'idée que l'on va abandonner une situation stable pour quelque chose d'inconnu. L'imaginaire prend le dessus car on ne sait pas à quoi s'attendre (...)
[...] Il s'intéresse plus particulièrement à la résistance au changement. En 1943, il réalise une expérience portant sur les habitudes alimentaires, à cette époque les ménagères ne consomment plus des abats. Kurt Lewin pense que le changement sera mieux accepté si celui si est porté par le groupe et donc qui agira sur les normes car pour lui la résistance au changement provient d'un attachement à cette norme. Il va alors faire deux groupe de ménagères : le premier groupe assiste a une conférence sur les abats, il s'agit d'informer les ménagères et de leurs donner certains conseils pour la préparation de ces abats ainsi que quelques recettes. [...]
[...] Une fois que le changement s'opère, un nouvel équilibre est mis en place. Pour modifier un équilibre quasi stationnaire deus solutions sont possibles : on peut accroître les forces motrices (celles qui sont favorable au changement) mais cela peut provoquer des tension, anxiété, agressivité, émotions on peut diminuer les forces restrictives (celles qui refusent le changement) cela réduira les tensions internes, il faut provoquer un bouleversement émotif qui brise la complaisance pour les préjugés. Kurt Lewin pense qu'il est plus efficace de diminuer les forces résistantes plutôt que d'augmenter les forces motrices. [...]
[...] Il faut que le but du changement soit clairement exposé afin de réduire leurs incertitudes. La participation : il faut faire participer les membres du groupe sur la planification et la réalisation du changement ; les individus doivent se sentir impliqués, engagés dans le changement et non pas obligés. Ils deviennent acteurs du changement et se sentent responsables. L'appuis : Il faut consacrer du temps au résistants et crédibiliser l'aspect favorable du changement. La négociation : pour que le changement soit définitivement accepté il faut que toutes les parties y trouvent leurs comptes, harmoniser les but personnels, collectifs ainsi que les objectifs du changement. [...]
[...] La résistance au changement A. Définitions Le changement est la modification d'un état quelconque en un autre état. Ce changement doit avoir un caractère relativement durable. C'est-à-dire quitter quelque chose de connu pour aller vers quelque chose d'inconnu. La résistance au changement vient de cette peur de l'inconnu. C'est un processus naturel de réaction à un sentiment d'anxiété provoqué par la peur du changement, cela réveille des craintes et des angoisses. On se sent déstabilisé par cette peur et l'idée que l'on va abandonner une situation stable pour quelque chose d'inconnu. [...]
[...] Bibliographie Livres étudiés : Dynamique des communications dans les groupes, Armando et Guittet Manuel de psychologie sociale, Newcomb, Turner, Converse, Ed Presses Universitaires de France La psychologie sociale : Jean Maisonneuve Collection : Que sais-je ? 1950 La psychologie sociale, Youcef Aïssani, Ed Armand Calin La dynamique des groupes, R.Mucchielli, Librairies Techniques, Entreprise Moderne d'Edition La dynamique des groupes restreints Anzieu et Martin, PUF 1973 Le groupe en psychologie sociale, V. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture