L'enfant a pour spécificité d'être en totalité dépendant de son entourage. L'aptitude à la relation sociale est très importante, il est "programmé pour intéresser" ses parents. Quand tout va bien, l'enfant entre dans une stratégie de conquête de son environnement. Une rupture prolongée avec ses parents ou son environnement le perturbera car il est extrêmement fragile, autant physiquement que relationnellement (...)
Sommaire
I) La sociabilité de l'enfant
II) La socialisation progressive de l'enfant
A. Expérience familiale fondamentale
B. Éducation et apprentissage
C. La notion de rôle et son importance dans l'apprentissage
III) Groupe de référence et mobilité sociale
A. Exemple de mobilité
B. Comparaison par rapport au groupe de référence
C. Uniformité à l'intérieur du groupe
D. La fonction normative du groupe
IV) Le conformisme par rapport au groupe facteur d'intégration et danger potentiel
A. Différents types de conformisme
B. Les différents types d'influence exercés par le groupe
V) Le groupe comme lieu de différenciation
A. Besoin de ressemblance et besoin de se différencier
B. La ressemblance "excessive" au groupe
[...] Que ce passe-t-il quand le processus de mobilité sociale est restreint ou impossible ? Quelque soit l'obstacle (éventuellement l'individu lui-même ou le groupe), les conséquences sont souvent dramatiques, non seulement l'individu n'est pas accepté dans le groupe qu'il convoite, mais en plus il est souvent déjà en rupture avec son groupe d'appartenance, d'où un danger de marginalisation. Conclusion : pour l'individu qui est rejeté, les conséquences sont toujours graves. Le schéma est plus ou moins toujours le suivant : il intériorise les valeurs de référence, il considère d'autant plus défavorablement petit à petit les valeurs du groupe d'appartenance. [...]
[...] Tout individu, même très autonome, subit des modifications psychiques quand il entre dans une structure de groupe hiérarchisé. Dans le meilleur des cas, il garde une autonomie normale même s'il en a un peu perdu. Dans de nombreux cas, l'individu devient un simple agent et il reporte sur d'autres la responsabilité de ses actes. Cela fait référence au procès de Nuremberg où furent condamnés de très nombreux chefs nazis. Beaucoup d'autres qui étaient de simples exécutants ont avancé l'excuse qu'on les avait obligé à agir en meurtrier. [...]
[...] Autrement dit, l'individu se sert de son groupe pour appuyer ses stratégies personnelles et réaliser des objectifs qu'il ne pourrait pas réaliser seul et en même temps il se sert aussi du groupe pour affirmer son originalité. En conclusion, il y a une ambiguïté : l'individu tient à son groupe mais en même temps il tente par tous les moyens d'éviter la confusion entre le groupe et lui. b. La ressemblance excessive au groupe C'est le fait d'être devenu anonyme et transparent par rapport au groupe. Ce sentiment entraîne toujours un malaise lattant ou profond. - La situation où l'individu a un sentiment d'originalité personnelle est faible. [...]
[...] On leur demande de collaborer à une expérience scientifique, donc de faire partie du groupe scientifique La fausse expérience est la suivante : ils doivent mener des interrogatoires sur des personnes supposées être les cobayes de l'expérience et qui sont des acteurs et en cas de réponse mauvais de ces personnes cobayes dans tel ou tel exercices d'apprentissage, les collaborateurs ont le choix de donner des punitions sous forme de décharges électriques. Les acteurs simulent la douleur en fonction du niveau de la décharge. Le résultat est très intéressant, les cobayes sont extrêmement sensibles au groupe science. Sous l'influence de ce prestige d'entre eux vont accepter d'envoyer des décharges électriques sans se poser de question, simplement parce qu'on leur a dit de le faire. o Les personnes qui étaient en contact visuel avec la victime ont tendance à modérer, alors que s'il n'y a pas contact, les punitions sont appliquées entièrement. [...]
[...] Il insiste sur un point particulier qu'il critique : ce qu'il appelle la reproduction sociale ( à travers la transmission de ces différentes valeurs, finalement une espèce de verrouillage des structures sociales. c. La notion de rôle et son importance dans l'apprentissage Rôle : en psychologie, il est définit comme la manière d'être et d'agir que l'individu assume au moment précis où il réagit à une situation donnée dans laquelle d'autres objets ou d'autres personnes sont engagées. Le plus important c'est la dimension interactive du rôle. La notion de rôle dans l'apprentissage va être présentée dans un processus de relation, un processus interactif qui inclus d'autres rôles. [...]
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