Un conflit est une situation d'opposition entre deux (ou plusieurs) entités, généralement pour l'obtention d'une même ressource (naturelle, stratégique, informatique...) On parlera dans ce cas d'un conflit de besoin. Il importe de distinguer les notions de conflit, agressivité et de violence qu'on confond souvent, dans la relation entre crise et conflit.
Cependant, on peut ne pas être d'accord avec des idées sans être en conflit. Celui-ci survient souvent quand une des parties essaie d'affirmer ses positions sans tenir compte des positions des autres parties.
Au sens strict, un conflit est un contentieux sur un ou des points de droit. On entend par conflit, au sens profond ou authentique du terme, l'affrontement de deux ou plusieurs volontés individuelles ou collectives qui manifestent les unes à l'égard des autres une intention hostile et une volonté d'agression, à cause d'un droit à retrouver ou à maintenir. Ces volontés essaient de briser la résistance de l'autre, éventuellement par le recours à la violence.
Selon Daniel Katz et Robert Kahn, psychologues sociaux américains, le conflit est « une sorte particulière d'interaction marquée, d'une part, par les tentatives visant à faire obstacle, à contraindre ou à blesser et, d'autre part, par la résistance ou les représailles à l'encontre de ces tentatives.
[...] Mais de telles perceptions ne sont-elles pas à l'origine de conflits ? Durant les conflits internationaux, les peuples sont convaincus que les dirigeants adverses sont des tyrans sanguinaires alors que leur peuple est un bon peuple. Chaque camp surestime l'extrémisme de l'autre, que ses croyances découlent des faits, mais que celles de l'autre commandent son interprétation des faits. Les retournements de perception Si les perceptions erronées accompagnent les conflits, elles disparaissent aussi très rapidement. En effet, quand un ennemi que l'on considère comme mauvais devient votre allié, la perception de sa cruauté disparaît tout de suite et il fait donc à nouveau du bon peuple qui lutte contre le mal. [...]
[...] La guerre est un conflit accepté, on ne peut donc par conséquent l'exclure ou l'amoindrir. La guerre a une fonction de socialisation, selon Simmel, La guerre nécessite une intense centralisation du groupe et le despotisme est le meilleur moyen d'obtenir cette concentration D'après cette citation la guerre aurait donc un effet positif. Le conflit est donc intégré dans la société puisque c'est un facteur de socialisation. Mais le conflit peut parfois être exacerbé voire même passionné. La question du pouvoir va permettre de distinguer le conflit d'une simple contradiction interne à un système. [...]
[...] Il peut donc en découler un conflit. De plus, chaque personne reçoit une information, et l'interprète en fonction de ses propres idées préconçues. Il est à noter qu'un conflit est une incompatibilité perçue entre actions et objectifs. Donc, les perceptions des personnes sont parfois erronées, et cela peut engendrer des conflits. Les non-dits et les sous-entendus Les non-dits sont utilisés dans un climat de liberté et peuvent cacher des sous-entendus. Or, s'ils ne sont pas décryptés au moyen d'un code obtenu avec l'habitude de converser avec une certaine personne, ils peuvent déclencher un malentendu et un conflit. [...]
[...] Il invite l'adversaire à l'imiter. Par la suite, il établit sa crédibilité et sa sincérité en accomplissant, conformément à son annonce, quelques actes de conciliation vérifiables. L'obligation de réciprocité devient plus pressante. On peut se demander si cette méthode est vraiment efficace, mais prenons l'exemple d'une relation où la communication a été coupée. Une parole sincère, un geste bienveillant permettra sans doute à ces personnes de ré- entrer en contact, communiquer, coopérer. [...]
[...] L'exploité peut quant à lui avoir différentes réactions : Ils acceptent cette exploitation et se soumettent Ils demandent une forte compensation en échange Ils n'acceptent pas de se faire exploiter, et ripostent Plus les gens se sentent compétents et valables, plus ils jugent que leur bénéfice est insuffisant et ripostent. C'est la théorie de l'équité. La perception que nous avons de notre environnement peut être erronée. En effet, nous jugeons les actions des autres et leurs intentions d'après leur comportement, de même que nous interprétons des évènements au moyen du filtre de nos expériences passées. [...]
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