Les aspects théoriques de la psychanalyse sont regroupés sous le terme de métapsychologie. Freud a élaboré un appareil conceptuel, constamment enrichi et remanié, qui s'avère indispensable pour donner un cadre aux connaissances acquises.
[...] C'est la partie la plus créatrice de notre personnalité, celle qui imagine, qui joue. C'est le fondement du symbole, qui nous donne le sentiment d'exister. C'est la partie que nous reconnaissons comme étant nous - même, nous représentant spécifiquement. Le vrai self est un état où on a suffisamment confiance en soi et en l'environnement pour être soi même. Le self nous donne l'impression de notre identité, de notre intimité. Il se développe dans le contact avec l'environnement. Le faux self Si le vrai self demeure spontané, les évènements extérieurs s'étant accordés à cette spontanéité grâce à l'adaptation d'une mère suffisamment bonne, le faux self traduit la dissociation à travers une certaines réserve, une attitude sociale polie, La relation d'Objet La relation d'Objet, ou relation Objectale est la relation qu'entretient un individu avec l'Objet vers lequel se tournent ses pulsions, l'Objet pulsionnel, qui peut être une personne. [...]
[...] En métapsychologie, chaque processus psychique est envisagé d'après les 3 coordonnées de la dynamique, de la topique, de l'économie. Point de vue dynamique : amène à considérer les phénomènes psychiques comme résultant d'une combinaison de forces plus ou moins antagonistes. (opposition entre les forces de l'inconscient qui cherchent à se manifester et la répression du système conscient qui tend à s'opposer à cette manifestation, Eros Thanatos). Point de vue économique : s'efforce d'étudier comment circule l'énergie psychique, comment elle se répartit entre les différentes instances. [...]
[...] Ceci donne lieu automatiquement à l'angoisse. Pour Freud, l'angoisse devient donc l'anticipation d'un danger. Elle est mieux définie comme une combinaison de déplaisir et de danger, représenté par l'idée d'un désastre imminent. C'est le concept d'angoisse signal. Mais comme cette angoisse est intimement liée à l'archaïque (sexualité infantile), ce désastre peut prendre une ou des formes variables : perte de l'objet, perte de l'amour, castration, punition morale. Le déplaisir associé à une telle anticipation correspond à l'angoisse. Il s'agit d'une menace mais qui concerne le Moi dans son intégrité, attaqué dans sa structure même. [...]
[...] Le Surmoi du névrosé est par contre tyrannique, plus culpabilisant. Le névrosé fantasme là où le pervers agit. Emergence de l'Idéal du Moi C'est un modèle auquel le sujet cherche à se conformer, résultat de l'identification aux parents idéalisés. C'est une instance qui accompagne le processus de socialisation, tout au long de la formation de la personnalité. Se forme progressivement au cours de l'enfance par identification aux personnes proches aimées et admirées. Ne pas confondre avec Moi idéal : idéal d'une toute puissance narcissique, avec identification à des personnages fabuleux ou prestigieux. [...]
[...] Freud l'utilise pour la première fois en 1894 dans Psychonévroses de défense. Au début défense désigne la révolte du Moi contre des représentations ou des affects pénibles ou insupportables. Plus tard, ce sera le mot refoulement qui sera utilisé pour désigner cette fonction générale. Par contre, la relation entre les deux termes, défense et refoulement, restera imprécise et vague jusqu'à la publication de Inhibition, symptôme et angoisse (1926), où Freud indique qu'il utilisera désormais le terme de défense pour désigner de façon générale toutes les techniques dont se sert le Moi dans ses conflits, tandis que nous gardons le terme de refoulement pour l'un de ces méthodes de défense en particulier Enfin, en principe, tout peut servir à des fins défensives. [...]
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