C'est bien entre autres pour des difficultés dans le lien à l'enfant que les mères de Clair Jardin fréquentent ce lieu de prévention. Sans parler de liens pathologiques, le constat peut être fait que toutes mères, quelles qu'elles soient, éprouvent de temps à autre des difficultés ou des inquiétudes plus ou moins importantes face à leur bébé. C'est précisément sur ces petits problèmes du quotidien que porte la demande de soutien des mamans qui se rendent dans ce lieu d'accueil. C'est également ce point qui m'a frappé et interrogé lors de mon stage. Je m'attendais à être en contact avec des dyades souffrants de pathologies lourdes dans leur relation mais il n'en est rien, du moins pas pour la grande majorité. Ces mères sont pourtant en réelle souffrance, à un niveau personnel tout autant qu'avec leurs enfants. Il m'a semblé intéressant de comprendre d'où pouvait venir ce besoin si fort de soutien et d'aide par rapport à des difficultés ne devant pas, à priori, entraîner un niveau de désarroi tel.
[...] En effet, il est le premier à montrer que le stress ne peut être envisagé par un simple lien de cause à effet entre le stresseur et la réaction de stress. Ainsi, il existe un phénomène perceptif dynamique et individuel qui est plus important que l'agent provoquant le stress, en ce sens où ce n'est pas son intensité, sa fréquence ni sa gravité «objective» qui sont stressante en soi, mais son retentissement émotionnel et sa signification pour un individu particulier. [...]
[...] Malgré cela, en psychologie le mot stress est entendu à la fois comme l'agent stressant, c'est-à-dire le changement et la cause extérieure provoquant une réaction qui peut aussi être appelée contrainte ou pression nerveuse et également en tant que la réaction même d'adaptation à cette contrainte désignée par le terme de tension nerveuse. Pour Dantzer (2002)[5] le terme de stress désigne à la fois l'agent responsable, la réaction à cet agent et l'état dans lequel se trouve celui qui réagit. Si le niveau de tension est adapté à la situation et à l'action alors le stress est dit bénéfique. [...]
[...] In I. Paulhan, & M. Bourgeois, Stress et coping: les stratégies d'ajustement à l'adversité (p. 34). Paris: PUF. Spencer, A. R. (1998). Psychologie générale. Paris: Vigot. Lazarus, R. [...]
[...] L'efficacité dépend des critères choisis par la personne. Enfin, il convient de faire une distinction entre le coping qui est un ensemble de processus cognitifs et comportementaux, et les stratégies de coping qui englobent toutes les pensées et toutes les actions que l'individu déploie effectivement face à la situation. Ainsi, au travers de son étude Cousson et al. (1996)[17] recense dans la littérature 17 recherches consacrées à la classification des stratégies de coping. Trois grandes stratégies semblent faire l'unanimité entre les différents auteurs. [...]
[...] D'autres facteurs doivent donc être pris en considération par exemple les qualités psychologiques et biologiques de résistance au stress de l'individu ou encore les caractéristiques de la situation stressante dans ses facteurs d'intensité, de dimension, de durée, de soudaineté, d' imprévisibilité ou encore de nouveauté. Enfin, deux formes de stress peuvent être repérées : le stress aigu et le stress ordinaire. Le premier en désigne la forme la plus évidente car elle apparait immédiatement au moment où un évènement brutal se produit. Il s'agit d'une situation d'urgence qui va produire une brusque mobilisation de nos ressources. [...]
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