psychologie sociale, soumission, rébellion, John A. Bargh, John Bargh, expérience de Milgram, théorie de Latane, spectateur passif, ignorance plurielle, perception de la victime
La psychologie sociale tend à comprendre et à expliquer comment les pensées, les sentiments, les comportements moteurs des êtres humains sont influencés par un autrui réel, imaginaire ou implicite.
Ces influences sociales nous baignent tellement dedans qu'on ne les remarque même plus. Bargh en 1997, considère que la majeure partie de notre vie quotidienne (qu'il s'agisse de nos pensées, de nos sentiments ou de nos actions) est automatique en cela qu'elle est dirigée par des caractéristiques de l'environnement (les personnes présentes, les objets, les comportements des autres, les situations, les rôles, les normes, etc.) via la médiation d'un traitement cognitif automatique de ces caractéristiques, sans aucune médiation d'un choix délibéré ou d'une réflexion consciente.
[...] Les chercheurs souhaitent demander l'opinion de l'un sur l'autre. Les sujets ont une bonne opinion de Harry ils doivent par la suite ( y sont favorables) envoyer des chocs électriques non dangereux à Harry (100 v). En condition de liberté, les sujets changent leur point de vue à l'égard d'Harry. Ce dernier montre sa douleur et que, par conséquent ce n'est pas agréable. Suite aux souffrances qu'ils ont infligées à Harry, on leur redemande leur avis à son égard. Il en ressort que l'opinion du sujet sur le comparse est moins positive. [...]
[...] Seul l'expérimentateur est source d'impact social et les sujets sont uniquement des cibles. La proximité et l'empathie sont des facteurs importants. Mais, ces facteurs sont moins importants que les facteurs de situation. L'aspect situationnel joue plus sur les résultats, car elle est déterminante surtout en cas de situation extrême. II. Les processus L'expérience de Milgram démontre deux processus essentiels : A. L'état argentique Par exemple un pilote qui dirige son avion sait très bien qu'il doit s'en remettre à la tour de contrôle. [...]
[...] Ces influences sociales nous baignent tellement dedans qu'on ne les remarque même plus. Bargh en 1997, considère que la majeure partie de notre vie quotidienne (qu'il s'agisse de nos pensées, de nos sentiments ou de nos actions) est automatique en cela qu'elle est dirigée par des caractéristiques de l'environnement (les personnes présentes, les objets, les comportements des autres, les situations, les rôles, les normes, etc.) via la médiation d'un traitement cognitif automatique de ces caractéristiques, sans aucune médiation d'un choix délibéré ou d'une réflexion consciente. [...]
[...] Face à une autorité que nous jugeons légitime, nous avons tendance à obéir en mettant en sommeil notre sens critique ce qui révèle le monstre qui sommeille en nous Ainsi un citoyen lambda peut tout à fait devenir un meurtrier. Ainsi, les sujets sont soumis à deux états, l'argentique et la continuité de l'action. Pour qu'il y ait rébellion, il faut alors accepter de perdre la face et de communiquer avec les autres. Cependant, il ne faut pas oublier que de nombreux facteurs entrent en jeu dans ces deux processus. [...]
[...] On remarque alors que les gens ont tendance à effectuer une assistance lorsqu'ils sont seuls ou peu nombreux. Cela s'explique par le fait que lorsqu'on est nombreux, chacun se dit que l'autre va réagir. B. L'ignorance plurielle L'expérience de Prentice et Miller en 1993 : le temps de réaction ou d'absence de réaction va être plus long selon le nombre de gens qu'il y a autour et la situation. C. De la passivité à l'héroïsme L'expérience de Clark et Word en 1972 et 1974. [...]
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