Dans toutes les recherches sur la MDT, on a vu que la répétition joue un rôle essentiel dans la conservation de l'information. La plupart des recherches expérimentales cherchent précisément à supprimer la répétition mentale que le sujet fait spontanément en répétant pour lui-même ce qui doit être mémorisé. C'est ce qu'on appelle parfois l'autorépétition.
Son rôle a été mis en évidence très tôt, dès le XIX° siècle par les psychologues allemands, notamment par Ebbinghaus.
Le premier problème qui se pose est celui de savoir si la répétition joue un rôle dans le transfert de l'information de la MDT à la MLT. C'est ce qu'on pense aujourd'hui en général, et les faits expérimentaux sont nombreux (...)
[...] Puis minutes après on présente des paires de dessins où l'un des deux a été présenté auparavant. Les sujets devaient choisir l'ancien stimulus. Or ils devraient avoir de meilleures performances lorsque le stimulus présenté est identique à celui mémorisé, que lorsqu'il est légèrement différent, s'ils ont encodés en image les stimuli appris. Si c'est le contraire, c'est que l'encodage s'est fait sémantiquement (le fait que c'est un éléphant et non cet éléphant là). Les résultats sont conformes à l'hypothèse : les sujets choisissent 180ms plus vite lorsque le stimulus est identique. [...]
[...] Au bout de deux semaines on leur demande de restituer la liste, ce qu'ils font à 75%. A ce moment là, ils reçoivent une autre liste de 20 items qui comporte les items non retenus et des items semblables mais différents. Par exemple, si 43-chien n'a pas été retenu, on présente aux sujets ce même item (43-chien) et un item modifié (43-chat). Les sujets doivent alors apprendre cette nouvelle liste. Si la trace était effacée, on peut penser que les sujets auraient rappelé dans cette nouvelle liste autant d'items inchangés que d'items changés. [...]
[...] Présentée autrement, la théorie dira, à partir d'une figure présentée ainsi qu'il faut faire un pas de mémoire pour aller de canari à oiseau et qu'il en faut deux pour aller de canari à animal Quillian a donc considéré que si on présente au sujet les propositions et sous forme de questions, le sujet devrait mettre plus de temps pour répondre à qu'à et L'expérience réalisée sous cette forme (avec également des réponses positives ou négatives selon les cas) a montré que l'hypothèse est vérifiée du point de vue des temps de réponse. [...]
[...] Or les résultats montrent que rarement les sujets confondent la phrase K avec sa négative. C'est donc que le sens ou le contenu sémantique est mémorisé, est sans doute indépendamment de la structure syntaxique. Et du même coup, c'est tout le problème de la mémoire sémantique qui est posé - Les réseaux sémantiques en mémoire : la variation de l'extension : Le sens que tout jeune enfant paraît attribuer à tel ou tel mot semble dépendre de l'histoire de ses rencontres avec les mots dans des contextes divers, familiaux, associés à leur réception ou leur reproduction. [...]
[...] Toutes les phrases concernent des personnes et des lieux. On fait varier le nombre de personnes dans chaque lieu et le nombre de lieux où peut se trouver une même personne. L'exemple donné par Anderson est: - Le docteur est à la banque ; - Le pompier est dans le parc ; - L'avocat est dans l'église ; - L'avocat est dans le parc . Les sujets apprennent ces phrases jusqu'à les savoir par coeur et pouvoir dire où peut être telle personne , dans combien de lieux et combien de personnes on peut retrouver par lieu. [...]
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