Le sommeil de base augmente après insomnie et au cours du développement cérébral. Il est nécessaire à la restauration cérébrale. Il est identifiable par le sommeil lent profond (stade 4), il intègre également les stades 2 et 3. Il compose la première moitié de la nuit CAD les 1ers stades (2, 3, 4) => petits dormeurs.
Le sommeil optionnel augmente avec la sécurité et l'ennui et diminue avec le danger. Il est également modulé par sa valeur conservatrice de l'énergie (surtout chez les petits mammifères), par la taille du corps et la capacité à produire un éveil calme au cours de la nuit (de se reposer sans dormir ; c'est pourquoi il est plus court chez les humains qui ont cette capacité contrairement aux petits mammifères).
Il correspond à la 2nde moitié de la nuit (sommeil REM et essentiellement stade 2 qui est comportemental) qui est facultative. Il a pour propriété de conserver l'énergie chez les petits mammifères. Il est modulé par différents facteurs et on peut le réduire après entraînement. Ce sommeil s'il est perdu l'est définitivement ; ne peut être remplacé. (...)
[...] B. Mouvements oculaires augmentent C. Modification du tracé EEG. Ondes en fuseau=> tracé désynchronisé D. Disparition du tonus musculaire Activité neuronale unitaire pendant le sommeil : Il n'y a jamais arrêt de l'activité cellulaire cérébrale quelque soit le niveau de vigilance. Si pas d'EEG alors le sujet est mort. En termes quantitatifs, le cerveau ne serait jamais au repos complet. [...]
[...] Est elle déterminée génétiquement ? Sachant qu'en gardant des animaux a l'abri de tout synchroniseurs dès la naissance et ceci sur plusieurs générations=> comportement rythmique. Selon Ralph and coll., le temps est codé par les neurones du noyau SC, est immortel, transmis d'une génération a l'autre, d'une cellule a l'autre. Le noyau supra chiasmique n'est pas responsable directement de la production d'un comportement. Après sa destruction, on continue de boire, manger, dormir mais à de mauvais moments. Le noyau supra chiasmique est donc responsable de la synchronisation. [...]
[...] Stade 1 : Le stade 1 du sommeil lent apparaît quand on s'allonge et ferme les yeux. Quelques brusques contractions musculaires des jambes annoncent alors le relâchement des muscles. Le début de l'endormissement est ensuite marqué par le rapide rythme Bêta de l'éveil qui est remplacé par le rythme Alpha plus lent d'un individu détendu aux yeux clos. Bientôt, des ondes Thêta Hz) : ondes de faible amplitude ayant des caractéristiques proches de l'éveil), encore plus lentes, commencent à apparaître. [...]
[...] Le sommeil est un phénomène rythmique circadien (quotidien). On parlera d'alternance veille/sommeil, contrôlée elle même par l'alternance jour/nuit. Mais aussi par des facteurs sociologiques (se coucher tard, faire les 3X8). Ce sont des facteurs qui entraînent de modifications réversibles. On a des données sur le sommeil depuis l'Antiquité Aristote=> sommeil a un rôle dans la conservation de l'organisme et de la nutrition. Il faut attendre la fin du XIXeme (1870-1920) pour que les connaissances en physiologie et neurologie conduisent a l'apparition des premières véritables théories sur le sommeil. [...]
[...] L'électroencéphalogramme (EEG) enregistre l'activité électrique qui correspond aux potentiels graduels d'une multitude de neurones. Dans une population de neurones corticaux situés sous l'électrode, chaque neurone reçoit de nombreuses afférences synaptiques. - Si ces afférences déchargent à intervalles irréguliers, les réponses des neurones corticaux sont désynchronisées et la sommation (somme des PA) des activités unitaires détectées est de faible amplitude. - Si ces afférences déchargent à intervalles réguliers, les réponses des neurones corticaux sont synchronisées et la sommation des activités unitaires détectées est de forte amplitude. [...]
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