Pensée spontanée, psychologie naïve, besoin de contrôle, Heider, théories de l’attribution, Jones et Davis, intention
La pensée quotidienne, c'est la pensée au sens commun, dans les activités courantes de la vie: pensée spontanée. On l'oppose à la pensée dite scientifique, qui fait référence à des concepts et des méthodes précises.
Dans les années 1950, dans des travaux américains, l'idéologie scientifique est une optique ultra-cognitiviste. On pensait l'être humain comme un statisticien, froid, calculateur, soumis à des processus qui seraient les mêmes pour tous. L'objectif des scientifiques de l'époque étaient de mettre à jour ces règles communes censées s'appliquer à tout le monde. Est-ce qu'il y a des processus cognitifs qui pourraient rendre compte de nos explications ?
[...] Quels sont les déterminants des attributions dans ce modèle ? Facteurs d'ordre cognitif Éliminer le hasard comme cause possible : Aussi bien dans le LOC, que dans l'attribution, l'individu cherche à éliminer le hasard comme cause possible de ce qui nous arrive (réaction internalisante des victimes). Il serait difficile de penser que ce qui nous arrive serait dû au hasard. Le hasard est le fait qu'on n'est pas de cause à mettre en face de l'effet, qu'on ne sait pas l'expliquer. [...]
[...] On va construire des petites séquences où certains effets sont explicables par certaines causes. Si ce n'est pas automatique, on va les chercher. Par exemple, le chômage. La cause pour les gens à idéologie de droite, c'est les chômeurs. La cause pour les gens à idéologie de gauche, c'est la société ou le monde du travail. En fonction des conceptions idéologiques, les gens auront construit des relations cause-effet différentes. o Deuxième idée : Heider va faire le recensement des causes possibles. [...]
[...] Pour Heider, il ne pensait pas que l'on puisse faire autre chose que de chercher des causes scientifiques, c'est-à-dire passer en revue les motivations, les capacités et l'environnement. Mais au quotidien, on ne peut pas le faire car on n'a pas toujours les éléments qui permettent de le faire, sans compter la motivation, de notre histoire et de nos connaissances des choses. Pour Heider, son modèle est un modèle de pensée idéale : les individus cherchent à connaitre le vrai b. Les inférences correspondantes (Jones et Davis, 1965) Causalité quotidienne. Jones et Davis s'intéressent aux causes internes. Tout va tourner autour de la notion d'intention. [...]
[...] La personne se représente ce qui va arriver. Cela signifie qu'elle est consciente de ce qu'il s'est passé. Un malade mental pose problème parce qu'il n'arrive pas à prévoir les conséquences de ses actes, on ne peut pas inférer qu'il a eu intention. ( La capacité à produire des effets. La personne qui va avoir l'intention va évaluer ses propres capacités, ses propres possibilités. Si elle envisage de faire quelque chose et qu'elle est dans l'incapacité de a faire, elle ne va pas le faire. [...]
[...] Expliquer les conduites et les évènements au quotidien La pensée quotidienne, c'est la pensée au sens commun, dans les activités courantes de la vie pensée spontanée). On l'oppose à la pensée dites scientifique qui fait référence à des concepts et des méthodes précises Les théories de l'attribution. Dans les années 1950, dans des travaux américains, l'idéologie scientifique est une optique ultra-cognitiviste. On pensait l'être humain comme un statisticien, froid, calculateur, soumis à des processus qui seraient les mêmes pour tous. [...]
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