Par conséquent, tout au long de notre recherche, nous tenterons d'étudier dans quelles mesures l'homme de 25 à 35 ans, à travers des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux influencent la capacité du couple à procréer. Notre projet de recherche s'inscrira donc, de part la nature de ces facteurs, dans le modèle biopsychosocial de la psychologie de la santé.
Nous considérons dans les facteurs biologiques, la production, la capacitation, la mobilité ou la forme du spermatozoïde ainsi que tous les antécédents médicaux (comme les infections).
En ce qui concerne les facteurs psychologiques, nos facteurs sont l'anxiété, la dépression, ainsi que le stress. Et enfin, les facteurs sociaux que nous avons identifié comme susceptibles de jouer un rôle dans la stérilité du couple sont la consommation de substances toxiques (tabac, alcool, drogue), la fréquence des rapports sexuels, l'entente conjugale, les mauvaises habitudes alimentaires associées à la sédentarité, ainsi que la qualité de vie (...)
[...] Elle concernerait en France 2 à des couples (INED). Un couple est considéré comme stérile lorsqu'il y a une incapacité de concevoir un enfant après deux ans de rapports sexuels non protégés. Nous pouvons distinguer tout d'abord, la stérilité primaire qui correspond à l'incapacité à concevoir dans un couple qui n'a jamais eu de grossesse, ni fausse couche spontanée, ni d'interruption volontaire de grossesse ou de grossesse extra- utérine. Il existe également la stérilité psychogène qui peut être due à un choc affectif, une anxiété ou des troubles psychologiques qui entraînent le plus souvent une anovulation ou des troubles subtils de la sécrétion des gonadotrophines. [...]
[...] Ceux-ci ne peuvent pas être évalués lors de notre étude, puisqu'ils nécessitent un travail analytique. Nous considérons donc ces derniers comme pouvant être des variables parasites dans notre recherche. Nos hypothèses théoriques à propos des facteurs psychologiques sont : - Nous avons retenu l'anxiété qui pourrait entraîner des problèmes de fertilité chez l'homme, notamment une dysfonction érectile. Nous nous attendons à ce que les sujets du groupe expérimental soient en moyenne plus anxieux que les sujets du groupe contrôle. - La dépression de l'homme semble avoir une incidence sur la fertilité d'un couple. [...]
[...] Dans environ 30% des cas la femme seule est en cause et dans 20% des cas, l'homme est seul en cause. Les 10% restant sont des situations dans lesquelles aucun des membres du couple ne peut être incriminé. Nous allons donc, en nous basant sur un modèle biopsychosocial, nous intéresser à l'influence des différents facteurs biologiques, psychologiques, et sociaux qui jouent un rôle dans les fonctions reproductives ou sur l'acte sexuel lui-même. En terme biologique, la liste des pathologies pouvant atteindre les fonctions reproductrices est conséquente : Mobilité spermatozoïde : asthénospermie. Nombre de spermatozoïdes : oligoasthénotéraspermie : anomalies du spermogramme. [...]
[...] Le spermogramme ou spermocytogramme concerne à la fois les éléments figurés et le plasme séminal. - Examens macroscopiques : liquéfaction, viscosité, aspect, volume et pH du sperme - Examens microscopiques : numération, vitalité, mobilité, morphologie (spermocytogramme), test de migration survie (TMS) des spermatozoïdes. Schéma : Tests biologiques chez l'homme, Extrait tiré de la stérilité, Hervé Fernandez, (p.44) Il sera important de demander le poids et la taille de l'homme pour le calcul ultérieur de l'IMC (Indice de Masse Corporelle). Diagnostic d'une dysfonction érectile o Entretien Clinique Il s'agira de déceler les éventuelles pressions familiales ou mésententes dans le couple, par exemple la naissance d'un enfant qui pourrait être considérée comme un remède à un échec conjugal. [...]
[...] Imagerie : L'échographie des bourses a une place importante pour les dépistages du cancer des testicules, qui doit être systématique en cas d'infertilité masculine car sa fréquence est alors plus élevée. Spermogramme et spermoculture : - Certains spécialistes demandent, dès la première consultation de réaliser un spermogramme. Ils entendent, de la sorte, être d'emblée fixés sur ce paramètre déterminant de la fertilité du couple. Le spermogramme est un examen capital dans la mise au point du diagnostic. Il est facile à effectuer et tout aussi facilement reproductible. Il peut orienter, lorsqu'il est bien fait, vers une thérapeutique appropriée au problème du couple. [...]
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