Le score brut obtenu à la fin de la correction du test donne une indication sur la performance du sujet, mais il ne signifie pas grande chose en soi. On va donc transformer ce score brut en une note étalonnée en comparant la performance du sujet (le score brut) à celle des sujets d'un groupe de référence. Il s'agit de déterminer dans quelle classe (ou catégorie) de l'étalonnage se situe la note brute du sujet.
Construire un étalonnage, c'est construire un barème de référence. La qualité de l'étalonnage dépend du caractère représentatif du groupe de référence. Il n'y a pas d'étalonnage universel ou permanent. Il faut tout d'abord déterminer avec précision à quelle population le test s'adresse et s'assurer alors que le groupe de référence sur lequel on étalonne le test est représentatif de cette population.
[...] Construire un étalonnage, c'est construire ce barème de référence. La qualité de l'étalonnage dépend du caractère représentatif du groupe de référence. Il n'y a pas d'étalonnage universel ou permanent. Il faut tout d'abord déterminer avec précision à quelle population le test s'adresse et s'assurer alors que le groupe de référence sur lequel on étalonne le test est représentatif de cette population. Par exemple, pour la WAIS-III, chaque groupe d'âge est un échantillon représentatif de la population française de cet âge pour le sexe, la catégorie socioprofessionnelle et la taille de la commune de résidence. [...]
[...] On utilise des notes centrées réduites qui permettent de situer une note par rapport à la moyenne de la distribution. L'écart entre la note et la moyenne est exprimé en fraction d'écart-type qui est une mesure de la dispersion. On a l'habitude d'appeler les notes centrées réduites des notes z Les notes standard : On pourrait se contenter des notes centrées réduites. Mais, on aurait alors des notes négatives et avec des décimales, peu faciles à communiquer. On choisit alors arbitrairement la moyenne et l'écart-type. [...]
[...] Les notes standard s'échelonnent donc de 1 à 19. (Dans une distribution normale, il reste extrêmement peu de pourcentage de la distribution au-delà de 3 écarts-types.) On passe des notes z aux notes normalisées de moyenne m et d'écart-type s par la formule : N = x + m Soit, si z = 1 et qu'on veut des notes standard normalisées de moyenne 10 et d'écart-type 3 : N = 1 x 3 + 10 = 13. Si z = alors N = x 3 + 10 = 8,5. [...]
[...] Si l'étendue est de 20 points, il va être difficile de faire un centilage, qui comprend 100 classes. Le quantilage est possible avec une variable mesurée par une échelle ordinale. Pour un étalonnage normalisé, il faut impérativement que la variable soit mesurée sur une échelle d'intervalle. Le quantilage discrimine mieux les sujets situés autour de la moyenne que l'étalonnage normalisé. Si la forme de la distribution est "rectangulaire", il vaut mieux utiliser un quantilage. Si la distribution des notes brutes suit à peu près la loi normale, il est conseillé d'utiliser un étalonnage normalisé. [...]
[...] Ceci est plus important pour certains tests qui vieillissent plus mal que d'autres. Les sortes d'étalonnages On distingue habituellement deux types d'étalonnage selon que les catégories ordonnées sont de même effectif (quantilages) ou correspondent à une partition d'une distribution de Laplace-Gauss (échelles normalisées). Les quantilages L'étalonnage par quantilage consiste, à partir de la distribution des notes brutes, à construire une échelle dont chaque classe comprend le même nombre de sujets. Dans les quantilages on appelle "quantile" la limite entre 2 catégories. [...]
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