bonheur, utopie, sérénité, bien-être, satisfaction, joie, amour, plénitude
Les mots pouvant se rattacher au bonheur pourraient être l'utopie, l'idéal, la sérénité, le bien-être, la satisfaction, la joie, l'amour, l'insouciance, la plénitude. La recherche du bonheur est une démarche universelle, c'est-à-dire que tout le monde cherche le bonheur, bien que l'on puisse considérer que certains s'y prennent mal. En revanche, le contenu du bonheur n'est pas universel, c'est-à-dire que tout le monde n'a pas la même vision du bonheur. D'où la difficulté d'envisager qu'un État puisse vouloir le bonheur des individus ; cela serait supposer un bonheur commun. Or, comment peut-on penser un bonheur commun alors que chacun en a une vision différente ?
[...] Il y a aujourd'hui de nombreux hommes et femmes qui sont intéressés par le bouddhisme car ils en ont assez de la consommation de masse et souhaiteraient retrouver les vraies valeurs. Les bouddhistes préconisent que le but à atteindre serait le nirvana, état où la plupart des désirs qui sont en moi seraient éteints, incompatibles avec la sérénité. Le bonheur absolu est un rêve, il est utopique. Lorsque l'on a compris cela, on n'est heureux de n'être pas malheureux. Les moments où l'on est n'est pas malheureux sont peut-être déjà des moments où l'on est heureux. [...]
[...] Le bonheur Qu'est-ce-que le bonheur ? Les mots pouvant se rattacher au bonheur pourraient être l'utopie, l'idéal, la sérénité, le bien-être, la satisfaction, la joie, l'amour, l'insouciance, la plénitude. La recherche du bonheur est une démarche universelle, c'est-à-dire que tout le monde cherche le bonheur, bien que l'on puisse considérer que certains s'y prennent mal. En revanche, le contenu du bonheur n'est pas universel, c'est-à-dire que tout le monde n'a pas la même vision du bonheur. D'où la difficulté d'envisager qu'un État puisse vouloir le bonheur des individus ; cela serait supposer un bonheur commun. [...]
[...] Si l'on n'a pas conscience d'être heureux, on n'est pas heureux. La satisfaction et le bien-être s'adressent principalement au corps, c'est-à-dire que par exemple, on pourrait parler de bien-être si l'on a bien mangé, si l'on n'est pas accablé de ceci, etc . Cependant, un certain nombre de désirs, de besoins, ne permettent pas d'être heureux. Le bonheur, c'est plus que la satisfaction, c'est plus que assez Assez est dans l'idée de modération, tandis que le bonheur cherche toujours au-delà, toujours plus. [...]
[...] Le bonheur absolu, même utopique, idéal, n'est-il pas finalement ce qui oriente nos vies ? On va tenter d'en concrétiser au moins une partie. Dans l'insouciance, on ne pense pas au tracas éventuel, à ce qui pourrait venir entraver notre bonheur. Cependant, elle nous préserve assez mal du malheur : l'enfant est capricieux mais n'est pas protégé. Il faut savoir limiter l'insouciance. Le mot bonheur vient du latin bonus, qui signifie bon et hora, qui signifie la fortune au sens de la chance. [...]
[...] Comme nous ne vivons pas seuls, le bonheur passe aussi par le bonheur de tous. Ce que je vis en collectivité va avoir une influence sur mon bonheur personnel. Œuvrer pour son bonheur signifie également œuvrer pour le bonheur collectif. Vouloir que les hommes aient plus de droits, c'est œuvrer pour un bonheur collectif. Dans un état en guerre, ce que les autres vivent à une répercussion sur moi-même. Une réflexion sur le bonheur peut donc conduire à une réflexion sur le collectif. [...]
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