Épistémologie, psychopathologie, Sigmund Freud, défense, contrainte, rêve, symptôme, hystérie, mélancolie, psychanalyse, désir, rêve d'Irma
« On n'est pas maître dans sa maison ». Le psychisme humain est clivé et dynamique. Clivé en 2 parties : Conscient et inconscient.
Et dynamique, c'est-à-dire qu'il est comme un champ de bataille, les diverses instances sont en conflit. FREUD note ceci au fur et à mesure de l'élaboration de sa méthode analytique. On se défend de quelque chose qui vient de soi-même. Pour FREUD, il faut défendre son Moi, son enveloppe corporelle. Il faut une défense intersubjective, mais aussi intra psychique. Le but étant de garder un équilibre du Moi, et rétablir le principe de plaisir.
[...] Rêve d'Irma et cas Emma (1895) : Freud a été influencé par HELMOLT, BRUCKE, EXMER, FLEISCHEL VON MARXOW. Mais il commence à pratiquer l'hypnose en 1892 sous l'influence de BREUER principes de fonctionnement psychique : L'énergie libre et l'énergie liée. FREUD va mettre en évidence un schéma du fonctionnement du symptôme dans une esquisse de la théorie de la douleur avec le principe de plaisir. Il va créer la psychanalyse en 1895 via l'analyse du sens d'un rêve, celui d'Irma. A. [...]
[...] L'un est une formation normale (le rêve), l'autre est une formation pathologique (le symptôme). B. Question du désir (Dans l'ancienne traduction, le rêve = réalisation d'un souhait. À la base, le désir est en quelque sorte l'évocation de l'expérience de satisfaction, c'est-à-dire cette expérience où le bébé est nourri au sein & que le désir est le moment où il y a frustration. La voie la plus courte pour combler l'absence du sein est d'halluciner l'objet. Le désir est cette capacité de combler temporairement l'absence de l'objet par la représentation. [...]
[...] D'où vient ce besoin de raconter ses scènes ? Et à ce moment-là que Freud découvre le complexe d'Œdipe d'abord du côté de la fille (ex : cas de Dora qui vient donner un poids supplémentaire au complexe d'Œdipe). Et si la fille fantasme d'avoir été abusée, c'est que quelque part elle veut avoir des rapports sexuels avec un adulte. L'enfant veut s'immiscer dans le monde des adultes. À partir de ces scènes de séduction, l'enfant fantasme. Pour fantasmer, il faut quand même être séduit avant, le fantasme ne part pas de rien. [...]
[...] Il écrit une lettre qui parle du soi-disant abandon de la théorie de la séduction. Freud est plutôt penché du côté du fantasme, car il dit s'il y a tellement de femmes hystériques, il faut qu'il y ait autant de pères pervers et il est très difficile dans cette quête de l'événement traumatique de le révéler tel quel. Il disait aussi qu'il n'est pas si facile de décider au niveau d'une réalité psychique inconsciente entre une réalité agie et une réalité fantasmatique. [...]
[...] Il existe 2 grands modèles de psychopathologie : L'hystérie : Trouble de séduction érotique. La mélancolie : Lorsqu'il y a une perte, un deuil ou un abandon. Sans un certain degré de séduction, les autres ne seraient pas intéressants. II. Vision d'ensemble selon FREUD : Il renonce à la suggestion dans l'hypnose et l'utilise pour découvrir ce qui est inaccessible à l'état conscient, car une personne hypnotisée a accès à des souvenirs traumatiques dont elle ne se souvient pas à l'état de veille. [...]
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