Psychologie du développement, épistémologie, enfance, adolescence, facteur psychologique, facteur biologique, XVIIIe siècle, Alfred Binet, échelle métrique, psychologie génétique, trajectoire développementale, trouble psychopathologique, cascade développementale, constructivisme, théorie de l'attachement, approche cognito-comportementale, approche écosystémique
On pourrait simplement penser que l'enfance commence à la naissance, mais Gesell a introduit la notion d'enfance foetale : les nouveau-nés disposent de capacités sensorielles et cognitives. Il existe des apprentissages intra-utérins : quand le bébé est dans le ventre de sa mère, on observe dans son système neuronal du traitement de l'information, il apprend des choses.
[...] Ces changements se construisent progressivement, ils n'apparaissent pas d'un coup. • Changements sociaux : Transformation des comportements sociaux : développement de la socialisation (la socialisation existe dès la naissance mais la socialisation s'intensifie à l'adolescence du fait des changements du corps, des changements cognitifs, de la société, de l'éducation). L'ado va socialiser avec ses pairs, modifier sa relation avec ses parents, développer son appartenance à différents groupes sociaux (amicaux, sportifs, religieux, etc.) • Changements identitaires : L'identité personnelle c'est la représentation que nous avons de nous-même et cette représentation évolue au long de la vie, notre identité évolue. [...]
[...] Epistémologie et histoire de la psychologie du développement Epistémologie et histoire de la psychologie du développement = étudier une science, ses principes, ses méthodes. → étude critique des sciences. En 1987 Henry Pieron disait de l'enfance qu'elle était divisée en 3 : - Première enfance (jusqu'à 3 ans) - Seconde enfance (de 3 à 7 ans) - Troisième enfance (de 7 à 12 ans) Et selon lui adolescence = préadolescence + phase de puberté de 12 à 15 ans + adolescence de 15 à 18 ans. [...]
[...] → permettrait de déterminer l'âge mental • Gesell → le développement est une affaire de maturation ( = déterminants biologiques, neurologiques et physiologiques du développement, qui sont spécifiques à l'organisme humain et internes à l'organisme) de programme génétique spécifique à l'espèce humaine dont les variations sont héritées des parents. Cette conception est innéiste. Selon lui il y a des différences entre les individus, mais les différences et les variations sont très faibles : rôle de l'environnement mineur dans le développement. Facteurs internes à l'individu = facteurs endogènes Facteurs externes à l'individu = facteurs exogènes → considère que les facteurs endogènes sont prépondérants et les facteurs exogènes sont mineurs. [...]
[...] Ces critères nous disent quel est l'écart de l'enfant par rapport à la norme. Or ces normes sont culturellement déterminées : attentes sociales du comportement d'un enfant = changent en fonction des cultures. • La notion de trajectoire développementale s'appuie sur une conception dimensionnelle : une compétence n'est pas présente ou absente (conception catégorielle), elle est + ou – acquise (conception dimensionnelle). Les cascades développementales = idée qu'il y a une difficulté initiale qui peut survenir chez l'individu dans une certaine dimension —> difficulté qui peut avoir un effet sur d'autres dimension = effet en cascade Pourquoi ? [...]
[...] Descartes oppose l'enfant à l'adulte par la Raison. La Raison selon Descartes : la faculté de connaître, de bien juger, de discerner le bien du mal, le vrai du faux, etc . la Raison est donnée par Dieu. Selon Descartes, l'enfant n'a pas atteint l'âge de Raison, sa Raison est en sommeil (expressions péjoratives). [...]
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