Entretient clinique, patient, thérapeute, théorie, pratique, psychologie, expression personnelle, fonctions du langage, acceptation, empathie, perception, confrontation, argumentation, développement personnel
Il faut savoir construire un cadre de rencontre avec l'autre et le maintenir, l'ajuster, et adapter le temps de la rencontre avec le patient. Lors de l'entretien clinique, on construit un espace où on tolère l'autre personne telle qu'elle est, même si elle exprime des choses qui ne correspondent pas à son champ de valeur. On doit par exemple pouvoir être en capacité d'entendre des choses racistes, machistes, mais on ne doit pas non plus tout tolérer. Le principal instrument du psychologue est que sa fonction est de pouvoir construire le cadre et le maintenir au fil de l'accueil qu'on va avoir avec le consultant. Les consultants sont en entretien comme ils sont dans la vie. On ne peut pas saisir la réalité d'une personne, mais cela nous renseigne sur la façon dont la personne vit cette réalité-là.
C'est la vérité du patient. Il n'y a pas besoin d'aller dans la réalité du patient. L'entretien clinique fait exister des objets, des faits, des situations en dehors de leur présence, c'est une singularité de l'espèce humaine. Voir les choses différemment oblige le patient à changer d'angle de vue sur les choses. On ouvre un espace conditionnel pour que le patient puisse voir les choses autrement sans qu'il n'ait l'impression d'être jugé. Le cadre n'est pas gratuit, il y a un objectif à la clé. Quelle que soit la pratique, l'objectif sera toujours la suite d'une négociation avec le patient, pour réaliser ou atteindre quelque chose. Il y a donc une démarche, une conduite qui va être tenue. Les conduites vont permettre d'atteindre cet objectif.
[...] La notion de présence inclut que c'est le patient que l'on a en face de soi, et non pas sa problématique. Le patient est partenaire du soin, et de l'aide qui lui est apportée. On est pour organiser une certaine façon d'aider le patient, mais pas pour guérir le patient. Paradoxe du cadre : espace clôt tout peut s'ouvrir. Il faut adapter le cadre au patient et la situation. C'est parce que les limites sont connues, que l'on peut aller faire l'impossible, vers la créativité, l'imagination. [...]
[...] Signaux d'arrêt : Placage : Ce sont les patients qui disent "Je vais vous dire mais vous avez sans doute entendu pas mal de fois." Ou doit vous paraître bête, vous avez du entendre bien pire." Ce sont des concepts qu'on plaque sur des banalisations pour arrêter la discussion. Parfois, le placage peut aussi avoir une fonction de contrôle. Quoi qu'il en soit, par le placage, le patient interrompt le discours. Ne pas affirmer sa différence : fondamentalement, on travaille avec l'individu, qui se définit par ce qu'il peut avoir de différent de son voisin. Ce qui fait qu'un individu se définit comme c'est la différence. certains moments du développement, on réalise qu'être comme les autres ne permet pas de se définir, d'être quelqu'un. [...]
[...] Relativiser : C'est le fait de dire qu'on ne peut que peu de choses pour les patients. On ne peut qu'être celui qui va réorienter un peu le patient, mais l'entièreté de cette trajectoire n'est pas de notre ressort. Le patient est pris dans un maillage de relations, on a une influence qui peut être déterminante certes, mais elle n'est pas non plus suffisante pour changer radicalement quelqu'un. Sidération vers l'objectif éviter : Elle est entendre du du patient, mais aussi du du praticien. [...]
[...] C'est aussi celle qui voudrait que l'on soit un peu prophète : "Si vous ne faites pas quelque chose, alors . On peut avoir toute l'expérience du monde et avoir raison sur un point, il faut toujours laisser la possibilité au patient de nous surprendre par ses capacités de changement. La position du diagnostic est d'ailleurs assez difficile gérer, dans le sens elle est enfermante pour le patient, et on ne peut plus être neutre dans la situation. On est quasi l'équivalent d'un juge dans ce cas-là. [...]
[...] Qu'est ce que j'imagine comme étant le cadre de vie le plus favorable pour l'autre. Idéal et concret : les mesures, les actions qu'on peut avoir ont toutes une durée de vie, l'entretien clinique permet de pauser les choses sur la vie du patient des différentes option qui s'offre a lui. Mais on est tout le temps dans une zone théorique, de possible de chose qui ne prenne pas forme concrètement. C'est au patient de mettre en place ce qu'il aurait choisi de faire de sa vie. [...]
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