Suivant les sociétés, les lois sont différentes : dans les sociétés modernes et occidentales, les règles ont été décidées en commun et se distinguent en deux catégories : les règles de comportement et les règles de sanctions. L'Etat a mis en place des institutions politiques et administratives pour les faire respecter. Il existe donc des interdits à ne pas transgresser sous peine d'être considéré comme un individu déviant. Nos choix sont limités par les contraintes sociales et la liberté de choix n'est réelle que dans un espace restreint.
Freud a présenté à partir de 1920 l'hypothèse de la présence dans l'individu de deux pulsions antagonistes, inconscientes et qui le pousse à agir : la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos), approfondissant ainsi l'idée selon laquelle l'univers serait conduit par deux causes : l'amour et la haine. Lorsque ces deux pulsions sont déséquilibrées ; si la pulsion de vie domine : on se retrouve alors avec une dominance des pulsions sexuelles, et si la pulsion de mort domine : avec une dominance des pulsions de destruction ou agressives. Ce déséquilibre peut alors entraîner l'individu à transgresser les lois établies par la société.
Les hommes ont besoin de lois pour être humains Sans elles, ils seraient livrés au jeu aveugle des pulsions et seraient des animaux sans aucune limite qu'impose ordinairement la culture.
Diderot a dit : « si le petit sauvage était abandonné à lui-même, il tordrait le cou de son père et coucherait avec sa mère ». Sans l'interdit, il n'y aurait que la pulsion toute bête. Sans la loi, il n'y aurait que la bête toute pulsionnelle.
Avoir des pulsions est-il un droit ? Y a-t-il eu une évolution des règles de droit en ce qui concerne les pulsions depuis la mise en place de la théorie freudienne et de la Psychologie ?
I. Les pulsions face au droit
II. Le droit face aux pulsions
[...] La justice fera donc appel à un psychiatre ou un psychologue pour déterminer le profil de l'individu. Si il s'avère que ce qu'il dit est vrai, sa peine sera donc moindre que si son acte avait été prémédité. En somme, le Droit s'adapte à l'évolution de la société et admet donc qu'il existe en nous des pulsions que nous n'arrivons pas toujours à contrôler si pulsion de vie et de mort se trouvent en déséquilibre. De plus, avoir des pulsions est un droit à partir du moment ou celles-ci ne se dirigent pas contre d'autres individus. [...]
[...] De plus, assouvir une pulsion agressive sur soi-même comme, par exemple, s'automutiler n'est pas condamnable par des lois spécifiques. Tout individu a le droit de disposer de son corps comme bon lui semble tant que la vie d'autres individus n'est pas mise en danger, aucune règle ne le lui interdit. Il faut donc admettre que le mal, c'est-à-dire la volonté de détruire le sens de la vie existe en chacun de nous mais qu'il n'est pas condamnable par la société si nous le dirigeons contre nous-même. [...]
[...] L'établissement de lois nous est donc nécessaire, car cela constitue des barrières, des interdits ; et sans eux nous serions dans une société anarchique où il n'y a qu'une loi : celle du plus fort, et où chacun est libre de faire tout ce qui lui passe par la tête sans recevoir aucun jugement. II. Le droit face aux pulsions 1. Les transformations sociales Freud s'est éteint en 1939, à l'aube de la Seconde Guerre mondiale. Le monde a profondément changé depuis cette date. [...]
[...] La question est maintenant de savoir si le fait d'avoir des pulsions peut excuser et nous faire comprendre les horreurs qu'il existe dans ce monde c'est-à-dire : les meurtres, le viol, les agressions diverses et variées, les génocides, etc. Avoir des pulsions peut-il tout excuser ? [...]
[...] L'Etat a mis en place des institutions politiques et administratives pour les faire respecter. Il existe donc des interdits à ne pas transgresser sous peine d'être considéré comme un individu déviant. Nos choix sont limités par les contraintes sociales et la liberté de choix n'est réelle que dans un espace restreint. Freud a présenté à partir de 1920 l'hypothèse de la présence dans l'individu de deux pulsions antagonistes, inconscientes et qui le pousse à agir : la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos), approfondissant ainsi l'idée selon laquelle l'univers serait conduit par deux causes : l'amour et la haine. [...]
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