L'enfant passe par différents stades pendant son développement : oral, anal, phallique; puis trois stades génitaux : Oedipe, latence, puberté. Chacun de ces stades est caractérisé par la prévalence : d'une zone érogène, d'un objet, d'un but pulsionnel. On observe une succession temporelle de ces stades à la manière de l'emboîtement successif c'est-à-dire que chaque nouveau stade ne fait qu'englober le stade précédant qui reste toujours présent. Cela veut dire qu'à n'importe quel âge on peut retrouver des éléments du stade précédent.
On parle de notion de fixation lorsqu'un événement ou une situation affective a si fortement marqué un stade que le passage au stade suivant est rendu difficile ou même inhibé. La notion de régression est liée à la notion de fixation car ce point de fixation représente un point d'appel à la régression (régression au stade où il était le plus satisfait).
[...] La formation réactionnelle c'est faire le contraire de ce que l'on aimerait faire, pour faire plaisir au surmoi. L'enfant à ce stade prend en compte la réalité (fin de l'histoire du père noël), il acquiert des capacités cognitives, il renonce à la toute- puissance et est près à apprendre. Il y a une désidéalisation des parents et une idéalisation des maîtres. Plaisir de WER, mais angoisse de ne pas être conforme à ce que l'on attend. Si l'enfant est resté dans la toute-puissance il y a un refus des règles, de la castration à l'école. [...]
[...] Elle va séduire le père en voulant la place de sa mère. Elle éprouve beaucoup d'ambivalence envers sa mère : haine mais besoin d'elle, besoin de son amour. Pour conserver l'amour de sa mère elle va renoncer à l'amour du père et s'identifier à sa mère. La peur de perdre son amour la fait sortir de l'Oedipe. _ Pour les deux : l'issue de l'Oedipe est que chacun renonce à prendre la place de son père ou de sa mère pour lui ressembler, être comme lui/elle. [...]
[...] Ce stade est celui du déni de la différence des sexes. Les petits garçons ne veulent pas admettre que les petites filles n'ont pas de pénis et elles- mêmes pensent qu'il va pousser. l'angoisse de castration : Reconnaissance de l'absence ou de la présence de pénis. Le garçon a peur de le perdre, la petite fille veut en avoir un. Elle veut qu'un pénis pousse sur elle, le pénis du père. Cette angoisse conduit à l'Œdipe Complexe d'Oedipe Il apparaît entre 3et 5ans. [...]
[...] La zone de plaisir est la zone génitale. L'enfant n'a pas véritablement conscience des différents sexes. Pour lui seul de pénis existe : on l'a ou on ne l'a pas. Il n'y a pas de sexe féminin. Cet âge est marqué par une grande curiosité sexuelle. L'organe central est le pénis, il existe à cet âge un plaisir à uriner : se retenir et expulser plaisir urétral). L'énurésie (diurne et nocturne) est un symptôme fréquent : il peut s'agir d'une agressivité envers l'autre (ne pas faire plaisir à l'autre), d'une demande d'attention (on s'occupe de l'enfant), d'un plaisir masturbatoire (pipi pendant un rêve). [...]
[...] L'adolescent doit faire partie d'un groupe pour se rassurer. Il va y avoir un deuil à faire : se détacher des parents. L'adolescent est dans le test, le paradoxe : ni trop près, ni trop loin. Les parents sont souvent blessés par une agressivité de leur enfant et un cercle vicieux. Il est important de laisser une différence générationnelle pour ne plus être dans la rivalité (ex : mère qui s'habille comme sa fille). C'est dur à vivre pour l'adolescent. L'enfant doit aller vers d'autres objets d'amour. [...]
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