Philosophie, personnalité, narcissisme, troubles psychiques, névrose, angoisse, névrose obsessionnelle, névrose phobique, dépression, psychotiques, psychopathes, personnalités limites
Il n'y a pas de personnalité parfaite, idéale. Pour être « normal », il ne faut pas être trop dépendant de la présence et du jugement des autres (#narcissisme) et être suffisamment souple pour pouvoir gérer au mieux ses contradictions internes et ses relations avec les autres. Il faut compenser ses insuffisances (travail sur soi, efforts), faire des compromis acceptables entre ses désirs et les contraintes sociales. II y a des compensations plus ou moins bonnes (voyager, faire du sport boire de l'alcool) et des compromis plus ou moins satisfaisants (trop privilégier ses propres désirs au détriment de ceux des proches ou au contraire trop sacrifier ses désirs au profit de ceux des autres ou du « qu'en dira-t-on ? » : il faut trouver le bon équilibre, hélas souvent déstabilisé par les épreuves (divorce, maladies, chômage, deuils, conflits...).
[...] La névrose obsessionnelle C'est une rumination d'idées obsédantes qui pousse le malade à la mise en place de rituels (poser un objet à une place bien précise pour conjurer le malaise). La personne (le plus souvent l'homme) est avare, méticuleux, autoritaire, maniaque du rangement, perfectionniste lent. Le névrosé fixe son angoisse sur des rituels compulsifs (TOC). C. La dépression Elle s'exprime par l'irritabilité, l'agressivité, une tristesse profonde, une dévalorisation (agressivité tournée vers soi) et un ralentissement psychomoteur, des troubles du sommeil, digestifs, sexuels. Des accès mélancoliques peuvent conclure au suicide et touche surtout les femmes D. [...]
[...] Il rejette sur les autres ses propres délires inconscients. Sans médicament, la paranoïa empire jusqu'au délire et à la mégalomanie. Le paranoïaque est très sûr de lui il ne se remet jamais en question, il est psycho-rigide, il se plaint sans cesse. C. L'autiste L'individu est pour lui-même sa propre mère, il se réfugie dans une bulle. Il a une absence de logique, de maîtrise des comportements pouvant être violents, et aussi une absence de langage. D. Le maniaque Il subit une euphorie anormale suivie de mélancolie profonde, d'insomnie et d'un besoin frénétique d'activité, d'actes antisociaux (insultes déshabillage en public . [...]
[...] Elles sont facilement contrariées et plus que les autres, ont l'humeur instable avec des oscillations entre des moments d'excitation et de déprime. Elles ont l'angoisse d'être délaissées, ignorées, abandonnées, de ne plus pouvoir disposer des autres à la hauteur de leurs besoins. Ils interprètent toute parole les concernant comme une critique, d'où leur incapacité à suivre une thérapie. Hypocondrie, perversions sexuelles, addictions (troubles alimentaires, kleptomanie, passions destructrices ) troubles conduites alimentaires, troubles du caractère, pulsions suicidaires sont également des symptômes de ce type de malades. [...]
[...] Dans les cas extrêmes on trouve des états de prostration avec catatonie (contracture du tronc et des membres) et d'autisme (repli sur soi et absence de communication), mais aussi des troubles du langage (débit, associations bizarres de mots, monologues). Il y a aussi une indifférence pour autrui, des fous rires, une violence brutale et un maniérisme gestuel, voire des crimes sexuels. La schizophrénie peut très bien passer inaperçue car parfois elle ne devient réellement problématique qu'a l'adolescence. Les adultes se sont habitués à un individu qu'ils considèrent comme très renfermé. B. Le paranoïaque il vit dans un délire de persécution (jalousie, érotomanie, revendication ) qui est très élaboré au point de pouvoir abuser des personnes non averties. [...]
[...] L'écart est tellement grand entre les deux qu'elles vont se réfugier dans une réalité intérieure qui leur permet de régresser à un stade très précoce de leur existence (nourrisson) où elles ne connaissaient pas les limites entre leur corps et leur environnement. Toutes les fois qu'une expérience risque de les obliger à sortir de leur monde et à prendre conscience des limites de leur corps, elles ressentent une angoisse et développent des symptômes. Elles ne se rendent en générai pas compte de leurs troubles. Ceux-ci peuvent être renforcés par des anomalies génétiques, et il est assez improbable pour un psychotique de revenir à la normalité On peut au mieux le stabiliser avec des médicaments (tranquillisants ou antidépresseurs). [...]
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