A aucune étape de son développement, l'enfant n'est un adulte en miniature.
Il est, à chaque étape de sa croissance, une personne, une individualité, tendue entre la fierté de nouvelles compétences acquises et le renoncement nécessaire à l'état antérieur...
D'une insatiable curiosité, le bébé profite de ses acquisitions du moment pour faire de nouvelles découvertes et développer ses compétences, motrices, langagières, intellectuelles. Il éprouve du plaisir à reproduire ce qu'il connaît, répéter, revivre de nombreuses fois ce qui le rassure, et, une fois rassuré, à expérimenter de nouvelles sensations.
L'intégration des notions nouvelles passe par des ressentis corporels, et progressivement, d'échecs en réussites, l'accession à l'autonomie vient nourrir l'estime de soi.
La construction de l'enfant est un mouvement de va-et-vient entre les dimensions affective et cognitive de sa personnalité.
[...] Pour l'endormissement, le respect des signaux que le corps envoie est important, sinon il faut attendre le cycle suivant (1h30à 2h). Il est important de permettre à l'enfant de faire une nuit qui préserve autant le premier cycle que le dernier. En effet, le cerveau calcule nombre de cycles en fonction de l'heure d'éveil spontané qui reste une constante peu souple de notre horloge interne. Si l'enfant s'endort tard, c'est le sommeil lent profond de début de nuit qui est amputé, si on le réveille ce sera au détriment de son sommeil paradoxal de fin de nuit. [...]
[...] + le développement visuel : Pendant la vie intra-utérine, le fœtus est plongé dans l'obscurité presque complète. Le seul moment où le ventre maternel s'éclaire un peu pour lui, c'est lorsque sa mère prend un bain de soleil ! Il perçoit alors un univers rougeoyant. L'enfant n'a donc pas d'expérience visuelle avant la naissance même s'il ouvre les yeux in utero. Lors de la naissance, le bébé découvre la lumière vive (qui le fait cligner), les contrastes, le mouvement autour de lui. [...]
[...] Le langage est structuré et il se raconte des histoires. Il peut comprendre les raisons d'un interdit. A quatre ans, il apprécie qu'on lui explique les limites qu'on lui impose, prend des initiatives, accepte mieux les frustrations. Sa latéralité est bien établie. Il colorie sans dépasser les contours. A six ans, il contient ses émotions, peut soutenir un effort avant d'en voir le résultat. Il est plus conscient des règles de la famille et de la société, peut reconnaître les chiffres et certaines lettres, sait se situer dans les saisons : il est prêt pour l'école primaire. [...]
[...] Les acquisitions d'une étape constituent les fondations permettant de passer à la suivante. le stade oral : de la naissance à 18 mois : la bouche première zone érogène. A un stade où l'enfant n'a pas encore conscience des contours de son corps, et de ce qu'il est lui-même, l'alimentation est la première expérience agréable de la vie de l'enfant. Le bébé tète pour apaiser sa faim, mais aussi par ce que cela lui procure un bien-être apaisant. Cette succion indépendante des nécessités alimentaires est un plaisir auto-érotique. [...]
[...] A cet âge, la masturbation est un phénomène normal du développement et se prolonge plus ou moins longtemps. Le complexe d'Œdipe correspond à une attirance pour le parent de l'autre sexe et à des sentiments de rivalité pour le parent du même sexe. Dans la phase œdipienne, qui débute à 3 ans, l'enfant acquiert une représentation claire de la différence des sexes et de la distinction entre adulte et enfant. Le garçon vers 3 ans déclare à sa mère qu'il veut se marier avec elle, tout en jouant à tuer son père. [...]
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