Définitions :
* L'assimilation est l'intégration des données de l'expérience au cadre cognitif actuel du sujet.
* L'accommodation est la transformation de ces cadres en fonction des données nouvelles.
* L'équilibration est l'état dynamique qui réunit assimilation et accommodation. C'est le rapport entre l'assimilation des situations extérieures nouvelles dans les structures cognitives existantes du sujet et la transformation de ces structures pour s'adapter à des situations nouvelles.
L'intelligence n'est qu'un cas particulier d'adaptation biologique. Le développement intellectuel ne se fait qu'entre interactions permanentes entre le sujet de l'environnement. C'est une construction active par équilibration continuelle et progressive.
PIAGET s'est intéressé au développement psychologique spontané (par opposition au développement psychosocial i.e celui du milieu scolaire et familial). Il est valable pour tous les enfants, quels que soient leur culture, leur lieu d'habitation... C'est inhérent chez tous les enfants.
L'enfant est le sujet épistémique, i.e le lieu d'où viennent les connaissances.
PIAGET limite ses études au domaine intellectuel en sachant que dans le développement intellectuel, on peut distinguer le spontané (le psychologique) i.e ce que l'enfant apprend par lui-même, du psycho-social i.e ce que l'enfant reçoit de dehors, ce qu'il apprend par transmission familiale, éducative et scolaire. C'est ce développement spontané qui constitue la condition préalable nécessaire pour le développement psychosocial selon PIAGET.
[...] L'enfant devient capable de correspondance sériale. Les nombres : Avant 7 ans, l'enfant ne parvient pas encore à une notion opératoire du nombre. Il arrive à mémoriser à court terme la suite des nombres mais il n'a pas acquis la conservation numérique. Dès 4-5 ans, il sait associer chacun des nombres (surtout de 1 à en établissant une correspondance terme à terme entre chacun des nombres et chaque élément. Il saura dénombrer. Acquérir le nombre est un apprentissage logique et non pas verbal. [...]
[...] La conduite imitée devient le signifiant de ce qui a été vu. Les images mentales C'est l'image que l'enfant forme en pensée ; elle correspond à des représentations mentales d'objets ou d'événements évoqués en pensée ; elle est une intériorisation de l'imitation différée. On ne peut pas les observer directement. On peut en déduire leur existence à partir des dessins ou des commentaires verbaux de l'enfant. Les images mentales résultent d'une imitation intériorisée de l'objet réel mais elles ne s'élaborent qu'en l'absence de l'objet par reproduction intériorisée. [...]
[...] Elle consiste donc à opérer sur des opérations ou leurs résultats. Les opérations formelles s'appliquent à des propositions qui sont déjà des opérations. Ce sont des opérations à la 2e puissance. La pensée formelle désigne la capacité à raisonner dans l'abstrait. Les grandes acquisitions de cette période sont les notions de proportion (poids, longueur), de probabilité et du hasard. [...]
[...] La limite supérieure d'un stade est le point d'équilibration atteint à un moment donné et c'est le dernier point atteint avant un nouveau déséquilibre reconstructif. C'est un équilibre dynamique qui intègre les schèmes acquis et qui prépare les nouveaux. L'accession à un nouveau stade se traduit par une forme radicalement nouvelle d'organisation des processus cognitifs. C'est l'ensemble de l'activité intellectuelle qui est réorganisée. VII. Le schème, un organisateur de la conduite Un schème est une entité abstraite qui correspond à la structure d'une action. [...]
[...] Les schèmes ne sont pas déterminés une fois pour toutes. Par exemple, les schèmes élémentaires du bébé qui proviennent de la transformation d'activités réflexes vont se modifier et se diversifier au fur et à mesure des expériences du bébé. Ils vont à la fois devenir plus généraux et plus nombreux et surtout plus mobiles. La mobilité des schèmes est déterminante pour le développement de l'intelligence puisque c'est la coordination de certains schèmes qui rendra possible la résolution de problèmes pratiques. VIII. [...]
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